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LIVRE V. —COMMERCE. 401
Beni-Ir'ât'en (canton des Zouaoua). —
Ils se fournis
saient à Alger, d'armes, de merceries, de quincaillerie
et de soieries; en échange, ils y apportaient de l'huile;
mais leur commerce, dé ce côté,
surtout celui des
armes, a été gêné par la j>résence des Français, et c'est
du côté des Beni-'Abbês qu'ils se sont tournés.
Beni-Fraoucen (canton des Zouaoua). —Ils portaient
à Alger de l'huile, de la cire, des figues et des raisins
secs; s'approvisionnaient de soieries, de merceries et
d'objets de toilette.
Beni-Iah'ia (canton des Zouaoua). —
Ils
venaient
acheter des soieries, des merceries et autres articles
de luxe et de toilette qu'ils allaient revendre ensuite
sur les marchés kabiles.
Beni-Our'lis (canton d'Ak'fâdou). —
On
n'a pas de
détails sur la nature des spéculations qui les amenaient
à Alger ; il est probable qu'ils y apportaient de l'huile et
du savon, et qu'ils prenaient en échange des soieries et
des merceries.
Ma'ik'a (canton de Bou-B'ni). —
l'huile et des figues.
—
- Canton de Flîcet-Mellîl.
Les
Ils
apportaient de
tribus de Flîça, voi
sines d'Alger, y venaient très-fréquemment; elles y ap
portaient de l'huile, des olives et des fruits secs. L'oc
cupation française créa pendant longtemps un état de
méfiance qui interrompit ces relations;
aujourd'hui s'être rétablies.
Beni-Ma'ned (canton de Ben-Hini). —
elles doivent
Ils venaient
vendre àAlger l'huile et les fruitssecsachetésaux Kabiles.