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colore,
— LIVRE IV. INDUSTRIE. 223
on regarde l'opération comme terminée. La
farine alors peut, sans inconvénient, être mêlée à celle
du blé.
Le gland du chêne-zân n'est jamais employé.
Association avec les tribus arabes.
Les exemples de cette association sont fournis par
les tribus voisines de la limite. Voici ceux que nous
avons recueillis , et il est probable qu'on en pourrait
citer d'autres.
Les Beni-bou-Drâr,
situés vers les hautes cimes du
Jurjura, dans la partie méridionale de cette chaîne, ha
bitent un pays pauvre , qui ne les nourrit pas. Obligés
de se créer des ressources, ils se sont adressés aux
peuples laboureurs dé l'Ouennour'a; ils leur prêtent des
bœufs et partagent la récolte.
Sur un autre point, dans le massif du Kendirou, les
Beni-Slîmân qui l'habitent ne trouvent point assez d'es
pace pour labourer. Mais à leurs pieds s'étend la plaine
des Msâlta, tribu arabe. Presque tous les habitants ai
sés y ont acquis des terres,
et c'est de là qu'ils tirent
la plus grande partie de leur blé. Une autre tribu, celle
de Djermouna, voisine des Beni-Slîmân,
placée à peu
près dans les mêmes conditions, a suivi leur exemple.
Quelques-uns de ces montagnards louent des terres dans
la plaine arabe des Draouât , et les font cultiver pour
leur compte.
Ce sont généralement les pauvres gens de la mon
tagne qui vont, en qualité de fermiers, cultiver les ter-