21093 T4.pdf

LIVRE III. —DESCRIPTION. 205
nue que le village de Koukô,
qui lui appartient. Peu
d'oliviers, peu de figuiers, peu de fruits, peu de cé
réales. Ce qui domine sur le sol,
chêne à gland doux,
c'est le frêne et le
qui couvrent les flancs et la cime
du Djebel-Koukô, l'un des principaux contre-forts du
Jurjura , correspondant au Djebel-Djerdjer, dont il a été
question ci-dessus. C'est donc au territoire- des Beni-
Iah'ia et des Beni-R'oubri que s'arrête la culture de
l'olivier.
Au-dessus de ces deux tribus, nous ne trouvons plus
que celles d'Illoul-Amalou et des Beni-Idjer,
qui pos
sèdent les sources du principal bras de la Nessa. Les
renseignements manquent pour indiquer l'aspect de la
ligne de fond dans cette branche culminante de son
parcours ; mais il est facile déjuger, par ce qui précède ,
que les forêts et les neiges doivent en chasser les blés
et les fruits.
En remontant le cours de l'Ouad-Nessa , depuis son
embouchure à Tak'dâmet, chez lesBeni-Tour, jusqu'aux
ruines de Tok'bâl , où il prend sa source chez les Beni-
Idjer, nous n'avons pas mentionné les affluents qui la
desservent. Les principaux viennent de la rive gauche.
Ils sont au nombre de trois , qui débouchent dans la
Nessa , savoir :
L'Ouad-bou-Gdoura , en face de Bordj-Sebaou ;
L'Ouad-bou-R'ni, à Dra'-bel-Khedda;
L'Ouad-el-H'ad, à Chemlâl.
Telles sont les diverses circonstances qui caracté
risent les lignes de fond. Pour rassembler dans un aperçu