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— LIVRE IV. INDUSTRIE. 221
3° En s'associantavec quelques-unes des tribus arabes
cpii les entourent,
bitées par ces dernières.
pour l'exploitation des plaines ha
Achat du blé arabe.
C'est un fait notoire parmi les Kabiles, qu'il arrivait
autrefois, dans le port de Zeffoun, des chargements
considérables de blé -pour la Kabilie. Elle livrait en
échange de l'huile, des armes, des charbons et du bois.
Il paraît que l'apparition des Français sur la côte d'Al
gérie a fermé cette voie d'importation.
Aujourd'hui , les moyens d'approvisionnement se
réduisent aux marchés de l'intérieur. L'importation
kabile y roule presque exclusivement sur trois denrées :
le blé, les légumes et la laine. Il faudrait y ajouter le
fer, si l'administration française n'avait considéré comme
mesure de prudence d'en surveiller et d'en interdire le
Commerce.
Les principaux points sur lesquels les Kabiles s'ap
provisionnent de grains sont les marchés arabes voisins
de leur frontière, ceux des Isser, des Arîb et de la
Medjâna ' .
Ilarrive aussi des blés sur quelques-uns des marchés
kabiles,
particulièrement à K'ala'
des Beni-'Abbês et au
vendredi des Beni-Ourtilân. La plus grande partie des
grains qui entrent en Kabilie y est introduite par les
marchands kabiles. En général, ils vont plus chez les
autres qu'on ne va chez eux.
Voir, pour plus de détails sur ce sujet, le livre suivant.