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262 ETUDES SUR LA KABILIE. ti
il sesjjtaonlre au premier rang. Le est avant
tout conciliateur et diplomate. Mais, en revanche, le
travail des^, métaux se réhabilite dans le pouvoir civil.
Le cheikh de la tribu en est quelquefois l'artisan le
plus actif et lé plus adroit. On cite une tribu dont le
chef est un simple forgeron , renommé pour sa droiture
et sa justice. Cet homme,
qui est le premier magistrat
de son pays par droit d'élection, a huit fils, tous for
gerons comme lui;
et les Kabiles rougissent. si peu de
voir l'autorité, dans ses mains , que, s'il venait, à suc
comber, l'élection populaire irait chercher, pour le
remplacer, l'un de ses enfants.
La profession d'orfèvre, reléguée ailleurs parmi les
Israélitess
trouve en Kabilie des mains musulmanes
qui ne dédaignent pas de l'exercer, et qui l'exercent,
dit-on, habilement.
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Ce n'est pas que l'intolérance n'ait ses dérèglements
en Kabilie comme partout ailleurs : il y existe beau
coup de tribus qui interdisent sévèrement aux Juifs
l'accès de leur territoire ; mais cette exclusion présente
une circonstance remarquable : les peuples qui se
montrent le plus inexorables envers les Israélites sont
ceux qui exercent les professions de revendeur et d'or
fèvre,
et qui ont une concurrence à redouter. Les
tribus de cultivateurs ne trouvent aucun inconvénient
à les admettre. La tribu la plus 'hospitalière envers les
Juifs est celle des Béni-Aïdel, la plus riche en arbres
fruitiers. Il y a aussi des orfèvres juifs établis chez les
Beni-Khïar, dont l'olivier est la principale ressource.
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