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196 ÉTUDES SUR LA KABILIE.
Si, partant de l'embouchure de TOuad-Akbou, on
côtoyé le rivage à l'Est,
on trouve d'abord le territoire
des Béni- bou -Msa'oud parsemé de figuiers et d'oli
viers. Les Beni-Mimoun et les Beni-'Amrous se présen
tent ensuite, offrant, dans les parties planes et basses,
des terres labourées et des troupeaux,
quelques oli
viers, d'autres arbres fruitiers et quelques trembles , à
mi-côte, et un horizon borné, à petite distance -, par un
rideau de montagnes dentelé au sommet de forêts de
chênes.
Plus loin, la métairie de Sidi- el-Djoudi étale ses
terres labourées ; au-dessus , des bouquets de tremble
et, dans la région supérieure, des bois de chêne-zân
et d'aune.
- Les Oulâd Ouart
- Ali
et les Beni-Meh'ammed
présentent le même aspect : depuis le bord de la mer
jusqu'au pied de la montagne, des bestiaux et des la
bours ; sur les pentes de la montagne , le chêne-zân et
le chêne -bellout'; au bord des fontaines, l'aune et le
tremble.
Dans la tribu des Béni H'aceïn et dans l'ermitage de
Bou-Lezzâzen , l'olivier se montre çà et là à mi-côte;
pour le reste , ces tribus ressemblent aux autres , ayant
comme elles des céréales dans les plaines inférieures,
et dans les régions élevées des forêts peuplées des mêmes
essences.
Si , partant de l'embouchure de TOuad-Akbou, on se
dirige à l'Ouest on voit se , dérouler, après avoir doublé
le cap Carbon, la portion du littoral occupée par les