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LIVRE IV. —INDUSTRIE.
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Cependant l'olivier, épargné par le marteau et par
la flamme,
est toujours là qui demande des soins.
L'habitation de l'homme se réédifie donc , mais pour
s'abaisser encore d'un rang. Ce n'est plus qu'une ignoble
hutte , formée de quatre bâtons , d'une charge de ro
seaux et d'une brassée de paille : ouvrage éphémère,
qui défie la r'azïa. et l'exactiop.
Que nous importe, se disent-elles alors, que- nous
importe cette hutte çhétive ? n'avons-nous pas pour
caution l'olivier? Là-dessus l'exaction mange les olives;
puis la r'azïa apporte une hache , et adieu l'olivier.
Alors Thomme qui primitivement tenait à la terre
par les fondements de sa maison,
par les racines de son
arbre, voyant sa maison détruite et. son arbre coupé,
achète une tente , vit au jour le jour, détrousse les
voyageurs et court les champs.
*• ■
Telle fut la destinée'
de l'Afrique septentrionale ; c'est
ainsi qu'elle a passé,
gique de
'
. ,
par suite d'un enchaînement lo
calamités?'
de la pierre de taille aux abris
flottants , et des colonnes de granit aux piquets de tente. (
C'est ainsi qu'en des temps très-voisins ,du
nôtue
, une ,
partie de la Kabilie k perdu, sous la main^des^Turcs,
avec la- pierre et la tuile, l'aisance et la civilisation qui-
se conservent encore dans la région- vierge de cette con-
■trée, mais qui disparaîtraient promptement devant les
mêmes causes.