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194 ETUDES SUR LA KABILIE.
bou, forme berbère du mot arabe mkeb, qui signifie le
confluent. C'est en ce point que la rivière prend elle-
même le noni d'Ouad-Akbou , et passe entre les Beni-
Aïdel (rive droite),
et les Beni-Our'lis (rive gauche).
Cette partie du cours de la rivière est celle où l'olivier
atteint son plus haut degré de prospérité et de déve
loppement. Tous les informateurs sont unanimes sur
l'état florissant de cette culture , source de richesse pour
les tribus qui l'exploitent1.
Sur la rive droite , ce sont lès Beni-Aïdel et les San-
hadja ; les Beni-Our'lis et les Fenaïa , sur la rive gauche.
Il est inutile de dire que partout le figuier et la vigne
se montrent à côté de l'olivier.
A l'extrémité du territoire des Sanhadja se trouve
le confluent de TOuad-Amacin,
et le point correspon
dant de la rive gauche n'est pas éloigné lui-même de la
limite des Fenaïa. En aval de ces deux tribus, c'est-à-
dire au-dessous du confluent de TOuad-Amacin, la pré
dominance de l'olivier devient moins marquée.
-si- Chez les Oulâd Ahmed-Amokrân et les Oulâd-
Tamzalt toutes les informations le rejettent en seconde
ligne , et placent avant lui les céréales et les bestiaux. Il
en est de même chez les Beni-bou-Msa'oud , où l'olivier
reste dans la montagne et où les plaines qui bordent la
Ces lignes étaient écrites avant qu'une colonne française eût des
cendu le cours de l'Akbou depuis Hamza jusqu'à Bougie. Les infor
mations recueillies de la bouche des personnes qui ont suivi cette
expédition confirment pleinement tous les détails consignés dans ce pas
sage, et obtenus des habitants du pays et des voyageurs indigènes.