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— LIVRE V. COMMERCE. 417
et les plus importants de ces marchés se trouvent ré
partis sur un très-petit nombre de routes, que l'on
peut regarder dès lors comme les artères vitales de ce
pays.
Nous allons dire quelles elles sont , ou du moins
quelles elles doivent être , quand des causes acciden
telles ne viennent pas troubler les lois de la circula
tion.
Dans son état normal, le réseau tient à la côte par
Dellis et Bougie ; il tient aux régions circonvoisines et
au reste de l'Algérie par les marchés extérieurs, où
vient s'arrêter le mouvement d'échange qui part de la
Kabilie.
C'est sur l'ensemble des routes qui , à travers le
massif kabile,
relient les deux points d'attache de la
côte aux points d'attache du pourtour,
presque toute la circulation commerciale ;
que se concentre
et comme
nous avons compté quinze points d'attache hors du pé
rimètre et deux sur la côte de la Kabilie, le nombre
des grandes communications commerciales semblerait
devoir s'élever à trente. En réalité , il est beaucoup
moindre.
En effet, parmi les quinze marchés qui amènent les
Kabiles dans la sphère de notre action directe , plusieurs
se trouvent appartenir à la même route. Ainsi Constan
tine, l'un des marchés extérieurs,
communique avec la
Kabibe par Setif, qui en est un autre; Bou-Sa'da, par
Msîla et Hamza; le vendredi et le lundi des 'Arîb, par
Hamza. Le dimanche des Beni-'Aïcha, le lundi et le