1959 - Université Libre de Bruxelles

162 ANDRÉ-L. JAUMOTTE
(pour des spécialistes en statistique mathématique, recherche
opérationnelle, etc.).
Il est difficile d'évaluer quantitativement cette demande.
Pour l'enseignement secondaire général, le besoin prévu
pour les prochaines années est d'environ 60 diplômés par an.
Cette évaluation est faite en tenant compte des besoins de remplacement
et de l'évolution démographique de la classe d'âge
intéressée. On a pris comme base la répartition actuelle de la
jeunesse entre les divers enseignements et entre les diverses
sections de l'enseignement secondaire général.
Les besoins de l'enseignement technique sont également
élevés mais ils ne peuvent guère être évalués dans le cadre de
la documentation disponible.
Compte tenu de tous les débouchés signalés, il semble que
les promotions prévues pour les prochaines années (1958 à
1960) sont encore insuffisantes. En conséquence, le nombre
d'étudiants entreprenant des études de mathématiques pourrait
croître encore.
2. Physiciens
Les débouchés sont les mêmes que pour les mathématiciens
et l'évaluation est tout aussi difficile à faire.
Pour l'enseignement secondaire général, le besoin pour
les prochaines années peut être évalué à 25 unités environ de
physiciens, chimistes et biologistes. Environ la moitié de ce
nombre devrait être des physiciens, l'autre moitié des chimistes
et des biologistes.
Le tableau II indique une croissance relative du nombre
de physiciens plus importante que pour les mathématiciens.
Pour les prochaines années, les chiffres absolus sont comparables,
alors que l'enseignement secondaire, principal
débouché, ne peut absorber qu'un nombre ni en inférieur de
physiciens.
Il y a eu dans les années précédentes une nette pénurie
de physiciens, sur laquelle l'attention a été attirée par divers
milieux.
Les effectifs qui sortiront durant les trois prochaines années
sont plus que suffisants pour combler le déficit qui subsiste
encore.