1959 - Université Libre de Bruxelles

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France.
Pays-Bas .
Sùède .
Etats-Unis
ANDRÉ-L. JAUMOTTE
1 %
4,2 %
2,5 %
6,2 %
Il est donc hors de doute que les effectifs actuels des promotions
d'ingénieurs sont trop réduits.
L'accroissement montré par les inscriptions en première
année depuis 1955 manifestera ses effets sur les promotions à
partir, de 1960 et sur la vie industrielle à partir de 1962, compte
tenu du service militaire.
Cet accroissement est-il suffisant P
En étudiant en détail (voir III) les besoins en ingénieurs
civils, nous établirons que les promotions devraient être de
l'ordre de 500 diplômés au moins dans les années à venir.
De telles promotions ne seront atteintes qu'en 1961, soit,
pour la vie industrielle, en 1963, compte tenu du délai de
service militaire.
Le nombre d'étudiants entreprenant les études d'ingénieur
civil devrait encore augmenter. Les nouvelles inscriptions en
première candidature pourraient monter sans inconvénient
vers 750 (cŒntre 696 pour l'année 1956-1957).
5. Agronomie
L'examen des tableaux 1 et II fait apparaître que les effectifs
des divers diplômés du groupe agronomie sont stagnants ou
même en régression.
Il n'y a pas de pénurie d'agronomes dans le pays, mais
une ~nalyse de la situation montre que d'importants débouchés
existent au çongo belge et dans les pays sous-industrialisés.
La mise en culture de nouvelles surfaces (exten~ion) porte
soit ~ur des surfaces normalement cultivables soit sur celles
rendues telles par des moyens techniques nouveaux d'irrigation,
de nivellement, de travail du sol. L'application de ces
derniers moyens est dans certains cas liée à la disposition de
nouvelles sources d'énergie et à ce titre liée aux progrès de
la physique et au recrutement des ingénieurs et des physiciens.
Il en est d'ailleurs de même de l'extension classique (sols
normalement cultivables) lorsqu'elle est conditionnée par la