1959 - Université Libre de Bruxelles

BIBLIOGRÀPHIE 391
S. SEELY, Introduction ta electror'nagnetic fields, McGraw-Hill Eiectrical
and Electronic Engineering SeHes, 1958; 313 pages; toilé, *' 8,50.
Ce très intéressant traité d'electromagnétisme s'adresse en tJi'illcipe
aux étudiants qui se destiI1ent aux études d'ingénieur électricien,
et l'auteur garde constamment le contact avec la réalité concrète. Mais
le traitement théorique, entièrement vectoriel, est très sérieux, et l'ouvrage
peut rendre d'appréciables services daI1s l'enseighement aux futurs
théoriciens, qu'il aidera précisément à garder les pieds sur terre et à ne
pas s'égarer en développements abstraits purement théoriques.
Outre l'insistance sur les applications concrètes des développements
théoriques, le souci de la réalité physique est également attesté par les
quelques mots d'introduction qui situent clairement et intuitivement
l'objet de chaque chapitre.
Les sujets traités sont ordonnés selon la complexité croissante des
champs utilisés (scalaires, puis vectoriels). Après un chapitre relatif au
champ électrique dans les cdnducteurs multidimensioI1nelS, sont étudiés
successivement le champ électrostatique, les champs magnétiques
permanents, les champs variables, pour termiI1er par les équations de
Maxwell et les phénomènes électromagnétiques.
Deux méthodes importantes sont introduites et largement exploitées
: le relevé topographique du champ électrique et là méthode des
« images électriques». L'accent est mis sur les questions de forces et
énergie au sein des champs. J'ai consulté pas mal de traités à la
recherche d'idées pour l'enseignement de ces questions, et c'est dans le
livre de S. Seely que j'ai trouvé un des meilleurs exposés. Il faut relever
aussi l'exposé remarquable relatif à l'introduction des courants de déplacement,
ainsi que le traitement minutieux des phénomènes d'induction,
notamment dans certains cas spéciaux.
Un très grand nombre d'exemples résolus émaillent l'ouvrage, et
en sont un complément extrêmement précieux. En outre, chaque chapitre
se termine par un recueil de problèmes à résoudk'e, de caraclère
pratique.
Outre le répertoire bibliographique et l'index alphabétique, on
trouve un utile aide-mémoire de relations vectorielles, contenant notainment
l'expression des opérateurs différentiels en coordonnées cartésiennes
rectangulaires, cylindriques et sphériques.
La présentation est très soignée et de belle qualité. Notons toulefois
l'oubli de parenthèses dans l'équation (2.41), et de l'exposant de
cc weberjm 2 Il dans la figure 7.12.
J. ROMAIN.
A. 1. OPARIN, The origin of lite on the Earth, 3 8 édition, éd. Oliver and
Boyd, 1957; XVIII + 495 pages; toilé, 35/sh.; traduit du russe par
Ann Synge.
Le professeur Oparin, membre de l'Académie des scie liceS de
l'U. R. S. S., est une des autorités mondiales en matière de théories de
l'origine de la vie. Sa thèse, on le sait, est que « la vie apparaît comme
une forme particulière, très compliquée, du mouvement de la malière,
une propriété nouvelle qui naît à un point déterminé de l'évolulion
générale de la matière ». Ce point de vue, auquel la science moderne est
Jargement ralliée, a été esquissé par le professeur Oparln en 1924, et