1959 - Université Libre de Bruxelles

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rentes seigneuries du territoire (Stalle, Neerstalle, Overhem, Carloo, etc.).
La forêt est aussi étudiée dans le chapitre intitulé La Heeghde; enfin,
l'histoire religieuse, les voies de communication, la situation économique
et sociale au xvJ1ll siècle, sans oublier « Les malheurs d'Uccle», font de
celle contribution la plus étendue du volume.
Enfin, J. Gilissen s'attaque aux problèmes soulevés par le droit
coutumier d'Uccle. Recherchant ses origines, il en expose les principales
particularités, retrace ses rédactions successives et délimite son ressort.
Les deux dernières parties se complètent par des annexes où l'on
retrouve les listes des maires d'Uccle, Stalle et Carloo, des tenanciers
jurés, puis échevins de Carloo, des échevins de Stalle, des greffiers de
Stalle, Uccle et CarIoo et, enfin, des échevins d'Uccle.
L'ouvrage se termine non seulement par une copieuse bibliographie,
mais encore par un index alphabétique des matières, des noms de lieux
et de personnes.
L'Institut de sociologie Solvay nous a donné avec cette monographie
beaucoup plus que ce qu'on a accoutumé de trouver dans des livres consacrés
à pareil sujet. C'est en effet un domaine où l'amateurisme -
souvent animé de bonne volonté - s'est plus d'une fois assez malheureusemen{
manifesté. Ici, le nom des auteurs nous était garant d'une œuvre
de qualité. Mais nous trouvons, cette fois, en plus de la rigueur scientifique
et des cadres solides de la recherche, un texte attachant et une iconographie
abondante et soignée. Et enfin, une présentation non seulement
élégante, mais luxueuse, qui fait de ce livre une acquisition à
convoiter pour toute bibliothèque digne de ce nom.
E. J.