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1959 - Université Libre de Bruxelles

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CONCLUSIONS DE LA JOURNÉE 223<br />

1956-1957, nous en avions 343. La situation tend à s'améliorer,<br />

c'est entendu, mais il "Y a un « creux» qui sera extrêmement<br />

défavorable à nos activités prochaines. A cet égard, je répète<br />

que la mentalité <strong>de</strong>s industriels leur dicte une évaluation subjective<br />

<strong>de</strong>s besoins qui ne répond pas à l'objectivité <strong>de</strong>s faits.<br />

D'autre part, l'insuffisance <strong>de</strong> la recherche scientifique masque<br />

également une pénurie objective <strong>de</strong> « scient~stes )) dans notre<br />

pays. Enfin, l'on peut Se <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r, suite aux discussions que<br />

nous venons d'entendre, si la part prise par les sciences dans<br />

l'enseignement technique et dans l'enseignement secondaire<br />

. est convenable. Si ce n'était pas le «as et si l'on <strong>de</strong>vait accroître<br />

cette part, il est clair qu'il y aurait un appel imJllédiatement<br />

plus grand aux « scientistes ;) sortant <strong>de</strong> nos universités ...<br />

•<br />

••<br />

Le mo<strong>de</strong> et le contenu <strong>de</strong> la préparation mathématique<br />

<strong>de</strong> ces ingénieurs et scientistes nous incline à revoir les besoins<br />

qualitatifs et quantitatifs. On a posé à cet égard <strong>de</strong>s principes<br />

généraux. Aussi bien il ne s'agissait pas aujourd'hui d'un plan<br />

<strong>de</strong> réforme concrète. Toutefois il nous a semblé, au point <strong>de</strong><br />

vue qualitatif, que l'on <strong>de</strong>mandait moins un grand nombre <strong>de</strong><br />

connaissances qu'une culture mathématique, une aptitu<strong>de</strong> aux<br />

mathématiques, un esprit apte à les abor<strong>de</strong>r et à les dominer<br />

aux divers niveaux où elles sont enseignées et aux diverses<br />

fins pour lesquelles on les enseigne. D'autre part, <strong>de</strong>s problèmes<br />

psycho-pédagogiques ont été posés; ils <strong>de</strong>vraient être<br />

étudiés d'une manière scientifique. Au point <strong>de</strong> vue quantitatif,<br />

se pose la question <strong>de</strong> l'accroissement <strong>de</strong>s programJlles<br />

<strong>de</strong> mathématiques dans certaines sections <strong>de</strong> l'enseignement<br />

secondaire, alors que dans celles où se donnent <strong>de</strong>s mathématiques<br />

« fortes », l'un <strong>de</strong> nos colègues s'est <strong>de</strong>mandé si<br />

1 'horaire actuel, extrêmement important, ne pouvait pas être<br />

réduit. En somme, on tendait vers une sorte d'alignement, vers<br />

une formation mathématique générale, accrue dans les<br />

secteurs « faibles », diminuée dans les secteurs « forts», comportant<br />

moins d'encyclopédisme et plus <strong>de</strong> formation <strong>de</strong><br />

resprit. Au fond, ce qu'on <strong>de</strong>man<strong>de</strong>, c'est d'abor<strong>de</strong>r l'enseignement<br />

<strong>de</strong>s mathématiques avec moins <strong>de</strong> matière, plus <strong>de</strong><br />

profon<strong>de</strong>ur et plus d'accessibilité. Il s'agit <strong>de</strong> développer,

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