1959 - Université Libre de Bruxelles

FORMATION 173
en première candidature au grade d'ingénieur civil, pourraient
croître jusqu'à un chiffre de l'ordre de 750.
Notre proposition revient à augmenter de 00 à 60 % les
effectifs des promotions d'ingénieurs par rapport à la moyenne
des années 1947-1956.
Cette estimation est très modérée, si l'on pense que la
prochaine promotion entrant à la Faculté des Sciences
appliquées (en 1958-1959) ne sera disponible pour la vie industrielle
qu'en 1965, compte tenu du service militaire.
A titre comparatif, signalons que dans le rapporl Scienliftc
and Engineering Manpower in Great Britain (1956)
établi avec grand soin, 'on concluait à la nécessité d'accroître
le rythme de formation de scientistes et d'ingénieurs d'environ
70 % d'ici 1966 et de 100 % d'ici 1970, afin de maintenir
l'expansion industrielle et de pouvoir faire face à la demande
de personnel scientifique qualifié pour la recherche, l'enseignement
et les autres secteurs publics.
Les moyens de susciter des vocations d'ingénieurs ne
manquent pas. Nous renvoyons pour ce sujet à l'excellente
conférence faite le 15 janvier 1958 par le professeur R. Van
Cauwenberghe, Président de la Société royale belge des ingénieurs
et des industriels C) et à notre exposé. Problèmes de
recrutement, d'enseignement et de formation complémentaire
se posant pour les ingénieurs paru dans le n° 6, 1956, de la
Revue Générale des Sciences appliquées.
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IV. CONCLUSION GÉNÉRALE
En conclusion de cette analyse des effectifs et des besoins
de scientistes :
1. On constate que le nombre d'inscriptions nouvel1es
en première candidature des études que nous avons considérées
(mathématiques, physique, chimie, biologie, ingénieur, agronomie)
croît d'une manière importante depuis 1954-1955 et
spécialement depuis 1956-1957. Il semble que le niveau atteint
e) Revue de la Société royale belge des Ingénieurs et des Industriels,
nO 2, 1958.