1959 - Université Libre de Bruxelles

CONCLUSIOl'Œ DE LA JOURl'iÉE 227
par les études de M. Hotyat. Autant de bons arguments qui
imposent la diminution du nombre des élèves par classe. C'est
important.pour toutes les branches, mais particulièrement pour
les mathématiques.
Enfin, je crois qu'il ne faut pas limiter notre optique à
l'enseignement secondaire des athénées, des lycées et des.
collèges mais, comme on l'a montré, porter nos regards sur
l'enseignement technique. Les mathématiques y sont importantes;
elles doivent y être enseignées : lesquelles, par qui et
à quelles fins P Le problème doit donc être élargi.
On a souligné - avec raison d'ailleurs - que le secondaire,
s'il est d'importance capitale à cause de l'accès à l'université,
n'est pas le seul à prendre en considération. Il y a
l'enseignement primaire. Déjà la Commission internationale
pour l'étude des mathématiques avait montré combien était
essentielle la formation des instituteurs pour l'enseignement
des mathématiquès .. Ce problème n'a été qu'indiqué, mai's'il
faut souligner avec force l'importance qu'il revêt.
Ni les rappo,rts, ni ceux qui sont intervenus ne visaient
dans ce débat à fournir un programme de réforme concrète et
déterminée. Ce n'en est pas l'heure. Mais tout de même, nos
discussions ont permis d'ouvrir certaines orientations. Notamment
on a proposé de faire étudier, en licence, dans la section
des mathématiques, les sciences pour lesquelles les mathématiques
constituent un instrument important, de manière à
rendre possible l'organisation d 'exercices d ' application des
mathématiques à ces sciences. Ceci préparerait la collaboration,
dans l'enseignement moyen, entre les professeurs de mathématiques
et leurs collègues de sciences. On a également indiqué
que les cours de logique devraient être adaptés spécialement
aux tn'ath~maticièns. Cela est d'autant plus indiqué qu'il existe
( ùn'e logîqne t -lI1hthématique)) qui est évidemment. inaccessible
aux étudiants qui appartiennent à certaines facultés -
tout au
moins inaccessible sous l'aspect universitaire où on pourrait
l'aborder. Il s'agit ici de toute une forme de culture qui enrichirait
considérablement l'esprit de nos futurs mathématiciens.
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La question du prolongement des études qui a été soulevée