1959 - Université Libre de Bruxelles

228 M. LE RECTEUR JA~l\Epar
mon collègue Burniat pourrait donner lieu, à elle seule, à
tout: un Congrès. C~est une question extrêmement importante.
Mais· je ne voudrais pas être à cet égard aussi pessimiste que
lui; ce que je retiens de son intervention sur ce point et sans
essayer de le convaincre à mon point de vue, c'est que si on
prolongeait les études pour une raison quelconque, dans un
but quelconque, il faudrait résoudre largement les problèmes
sociaux qui se poseraient, pour ne pas écarter certains étudiants
lourdement touchés par une telle mesure. Je crois que c'est
indispensable et je crois que c'est réalisable Mais c'est un
préalable.
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IJe voudrais à présent passer. à quelques conclusions pratiques.
Notre débat a fait ressortir d'une manière implicite
mais parfaitement claire que les aspects psychologique et
pédagogique revêtaient des caractères très spéciaux quand il
s'agit de l'enseignement des mathématiques. Je crois que notre
Commission de l'enseignement des mathématiques élémentaires
devrait intégrer ces aspects à son programme et examiner
l~ino~en d'une approche objective et constructive en ces;
domaines.
Je crois que la Société belge des professeurs de mathérnatiques
serait susceptible d'apporter beaucoup à cet égard, si
elle acceptait d'approcher de tels problèmes en coopération
avec notre Commission des mathématiques ëlémentaires. Les
universités ont grand besoin de la collaboration des praticiens
qui sont d'ailleurs issus de leurs Facultés. Il importe notamment
d'examiner quel devrait être l'enseignement post-universitaire
qui s'adresserait avec le plus d'utilité et de succès aux
professeurs de mathématiques. Et en effet, on a souligné que
les mathématiques progressaient très rapidement et non seulement'
progressaient mais changeaient d'aspect, ouvraient des
avenues tout à fait nouvelles. Dans ces conditions, comme on
a affirmé aussi avec force que pour bien enseigner les mathématiques
dans le secondaire, il faUait être rompu à leur aspect
scientifique, je crois qu'un enseignement post-universitaire
pourrait contribuer à tenir au courant les professeurs de l'enseignement
secondaire. Un tel enseignement post-universitaire
entretiendrait, en outre, cette liaison qui est si nécessaire entre