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i- :1 :4 - - Centre de Recherche en Epistémologie Appliquée

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Pour y voir plus clair, il faut exaiiner att<strong>en</strong>tiv<strong>en</strong><strong>en</strong>t les usages<br />

rituelsdus<strong>en</strong>g’u,usagedntSpei-’ber propose une analyse tout à fait<br />

convaincante, Le Dius<strong>en</strong>g’u intervi<strong>en</strong>t dans les rites gynécologiques et dans<br />

les rites <strong>de</strong> chasse, ce qui invite à i’iettre <strong>en</strong> rapport ces <strong>de</strong>ux sortes <strong>de</strong><br />

rites. En effet, “dans les <strong>de</strong>ux cas, il s’agit d’obt<strong>en</strong>ir <strong>en</strong> noi’bre ce qui<br />

fait défaut <strong>de</strong>s <strong>en</strong>fants ou du gibier. Il s’agit <strong>en</strong>core <strong>de</strong> r<strong>en</strong>dre visible<br />

ce qui se cache les <strong>en</strong>fants dans la natrice, le gibier dans la brousse<br />

C...). Dans un cas, il s’agit <strong>de</strong> donner la vie à <strong>de</strong>s hux’iains, dans l’autre<br />

<strong>de</strong> l’ôter à <strong>de</strong>s aninaux. Or, <strong>en</strong>tre les <strong>de</strong>ux types <strong>de</strong> rites, l’usage du<br />

ius<strong>en</strong>g’u fait aussi contraste. Dans les rites gynécologiques ce sont les<br />

écorces du nus<strong>en</strong>g’u qui, avec celles d’autres espèces, sont pilées pour<br />

faire une potion dont le bénéficiaire du rite est aspergé. Dans les rites<br />

<strong>de</strong> chasse c’est une branche dépouillée <strong>de</strong> son écorce et taillée <strong>en</strong> pointe<br />

qui est plantée seule et sans qu’on l’ait laissé tonher sur le sol, pour<br />

être aspergée par le bénéficiaire du rite. Contraste donc <strong>en</strong>tre un<br />

cont<strong>en</strong>ant et un cont<strong>en</strong>u, <strong>en</strong>tre un nélange et un objet nette’i<strong>en</strong>t isolé,<br />

<strong>en</strong>tre un pilage et une érection, <strong>en</strong>tre une préparation hunectante et un<br />

objet hunecté” (S6:43—44).<br />

Si donc le nus<strong>en</strong>g’u est un synhole, conclut Sperber, ce n’est pas <strong>en</strong><br />

tant que “signe” dont il faudrait chercher la signification, piais <strong>en</strong> tant<br />

qu’”indice” c’est à dire conne “point <strong>de</strong> repère” —<br />

.1<br />

et<br />

c’est d’ailleurs<br />

le terne qu’utilis<strong>en</strong>t très just<strong>en</strong><strong>en</strong>t les N<strong>de</strong>nbu pour désigner les<br />

syx’iboles— qui sert à “organiser cognitiv<strong>en</strong>i<strong>en</strong>t” le chai’ip <strong>de</strong> l’expéri<strong>en</strong>ce.<br />

Nais on ne saurait <strong>en</strong> rester là. Car si le nius<strong>en</strong>g’u est bi<strong>en</strong> un point <strong>de</strong><br />

repère, que vise—t—il donc exact<strong>en</strong>i<strong>en</strong>t à repérer ? Nous v<strong>en</strong>ons <strong>de</strong> le voir<br />

ri<strong>en</strong> d’autre que l’équival<strong>en</strong>ce <strong>de</strong> la chasse et <strong>de</strong> la procréation qu’il net<br />

<strong>en</strong> correspondance, car elles sont à la fois différ<strong>en</strong>tes et<br />

conpléxu<strong>en</strong>taires, ni tout à fait s<strong>en</strong>blables ni tout à fait disseiriblables,

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