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Bananas and Food Security - Bioversity International

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270 Les productions bananières / <strong>Bananas</strong> <strong>and</strong> food security – Session 2<br />

Plusieurs variations somaclonales naturelles sont observables (différence de hauteur,<br />

nombre de doigts, dimension et qualité du doigt) mais peu sont répertoriées.<br />

A noter aussi des tentatives de production et d’exportation d’autres petites bananes<br />

de ce groupe avec l’appui de programme de sélection variétale du CIRAD-FLHOR aux<br />

Antilles françaises.<br />

AAA<br />

Sous-groupe « Gros Michel » : malgré la disparition des gr<strong>and</strong>es plantations de cet<br />

important représentant du groupe « banane dessert » dans les années cinquante-60 par<br />

la fusariose ou maladie de Panama (Ralstonia (Fusarium) oxysporum var. cubense),<br />

celui-ci reste toujours le plus apprécié par les populations locales qui « dénigrent »<br />

quelque peu les « Cavendish ».<br />

Les quantités produites et consommées sont donc souvent importantes mais très difficilement<br />

chiffrables (aucunes statistiques fiables).<br />

Les productions sont rarement en monoculture, ce qui évite fortement l’incidence de<br />

la maladie de Panama, et généralement sans intrants. Elles sont localisées dans la plupart<br />

des zones de production des bananiers de consommation locale, et plus particulièrement<br />

en zone <strong>and</strong>ine jusqu’à 1 800 m d’altitude. Sur sol riche en matière organique<br />

(ex. : <strong>and</strong>osols), il n’est pas rare de voir des régimes de plus de 75 et parfois 100 kg !<br />

Depuis quelques années, un marché d’exportation se développe visant la dem<strong>and</strong>e de<br />

bananes « biologiques » (Costa Rica, Colombie, etc.) vers l’Europe du Nord. Cette activité<br />

consiste principalement à récolter les productions traditionnelles sans intrants et à<br />

les conditionner.<br />

Sous-groupe « Red/Figue rose » : ce sous-groupe n’a pas réellement une importance<br />

agricole ou commerciale mais on rencontre souvent quelques plantes dans le paysage<br />

des régions productrices de Musacées.<br />

Sous-groupe « Mutika/Lujugira » : ce sous-groupe est important dans les zones<br />

d’altitude, de 1 400 à 2 100 m (région <strong>and</strong>ine) où il fait partie des produits de base<br />

(consommé bouilli) et porte le nom de « Guineo ».<br />

AAB<br />

Sous-groupe « Plantain » : c’est le principal groupe pour les bananes de consommation<br />

locale. Son importance varie suivant les régions et les pays. Si la diversité génétique de<br />

ce sous-groupe n’est pas aussi importante que celle rencontrée en Afrique, pratiquement<br />

tous les « types » sont représentés :<br />

• type « French » : il est majoritaire dans les îles anglaises des Caraïbes, à Haïti et au<br />

Pérou. Mais on le retrouve un peu partout dans toutes les zones de production du<br />

continent et, plus particulièrement, en zone d’altitude jusqu’à la limite des bananiers<br />

(2 100 m).<br />

• type « Faux corne intermédiaire » (« batard ») : type majoritaire dans les principales<br />

zones de production de Colombie (zone caféière, à moyenne altitude : 1 100 –<br />

1 600 m), de République Dominicaine (Cibao central) et de Porto Rico.

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