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Bananas and Food Security - Bioversity International

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82 Les productions bananières / <strong>Bananas</strong> <strong>and</strong> food security – Session 1<br />

Exportation<br />

Banane : Les bananes produites dans l’état d’Aragua ne sont pas exportées ; toutefois,<br />

pendant l’année 1997, 29 918 tonnes ont été exportées du sud du Lac de Maracaibo, principalement<br />

vers l’Europe et les îles des Caraïbes (Escalante 1998).<br />

Banane plantain : Au cours de l’année 1997, l’état de Zulia a exporté 48 317 tonnes<br />

de fruits vers les Etats-Unis d’Amérique, Porto Rico, les îles des Caraïbes et la Colombie<br />

(Escalante 1998).<br />

Bien que le Venezuela ait exporté plus de 78 000 tonnes de musacées en 1997, le pays<br />

n’arrive pas à pourvoir à la dem<strong>and</strong>e extérieure.<br />

Evolution à long terme<br />

Le taux de natalité au Venezuela est de plus de 40 pour 1 000. Les musacées font partie de<br />

l’alimentation de base de la population et ont l’avantage d’être des produits financièrement<br />

accessibles. La prise en compte de ces différents facteurs permet d’imaginer une<br />

augmentation croissante de la dem<strong>and</strong>e. Il existe environ 500 000 ha favorables aux productions<br />

bananières, dont seulement 115 000 sont actuellement exploités. De plus, les<br />

conditions édapho-climatiques permettent une production stable tout au long de l’année.<br />

Evolution des prix<br />

Au niveau des producteurs<br />

Comme indiqué précédemment, l’état n’intervient pas directement dans l’élaboration<br />

des prix, lesquels, généralement, sont établis par les associations de producteurs en<br />

accord avec les grossistes et/ou les transporteurs. Le Ministère de l’agriculture et de<br />

l’élevage (MAC) joue simplement un rôle d’observateur et quelquefois d’arbitre. Il faut<br />

remarquer qu’une partie des producteurs n’est pas organisée et qu’ils sont alors dépendants<br />

du prix offert par les grossistes et/ou transporteurs qui sont souvent inférieurs de<br />

50 % du prix fixé.<br />

Au fur et à mesure que les producteurs s’organisent, les prix devraient évoluer et être<br />

plus justes. Les données issues des entretiens et des enquêtes indiquent que les bénéfices<br />

des producteurs organisés sont d’environ 33 %.<br />

Au niveau des grossistes<br />

Comme les prix sont établis par les associations de producteurs en accord avec les grossistes<br />

ou transporteurs, le profit pour les grossistes s’est maintenu autour de 45 % qu<strong>and</strong><br />

le produit est acheté aux producteurs organisés, pouvant aller jusqu’à 61 % lorsqu’il est<br />

acheté aux agriculteurs non organisés.<br />

Au niveau des détaillants<br />

Dans la chaîne de commercialisation, c’est le détaillant qui fait le moins de profit avec<br />

environ 18 %.<br />

En conclusion, à partir de 1986, une relation producteur/consommateur de 1/3 s’est<br />

maintenue, le consommateur payant 200 % de la valeur initiale du produit.

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