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Bananas and Food Security - Bioversity International

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Afrique / Africa : D. Sidibé<br />

Les réseaux de commercialisation :<br />

les acteurs<br />

Les grossistes<br />

Ce sont les acteurs les plus importants dans le système de commercialisation. Ils disposent<br />

de chambres froides ou les louent. Ce sont eux qui achètent l’essentiel de la production<br />

nationale et qui sont les principaux importateurs. Par conséquent, ils contrôlent<br />

le marché.<br />

Les demi-grossistes<br />

Ils sont rarement en contact avec les producteurs car ils ne disposent pas de suffisamment<br />

de moyens. Ils achètent auprès des grossistes des petites quantités et s’approvisionnent<br />

au fur et à mesure qu’ils écoulent leur stock. Pour ne pas trop dépendre des<br />

grossistes, certains demi-grossistes se mettent en commun (5 à 6 personnes) pour louer<br />

des chambres froides et effectuer des achats en gros et même importer.<br />

Les détaillants<br />

Les détaillants se ravitaillent en petites quantités auprès des demi-grossistes. Ils sont<br />

très nombreux dans les marchés, les voies publiques et peuvent être ambulants. Ils ne<br />

prennent que des quantités qu’ils pensent pouvoir écouler dans de très brefs délais.<br />

Les marges commerciales<br />

Les marges commerciales sont relativement importantes. Du prix au producteur fixé en<br />

général à 200 F CFA, les grossistes distribuent aux demi-grossistes à 300 F CFA, qui, à<br />

leur tour, cèdent le kilogramme à 350 F CFA pour les détaillants qui vendent le kilo<br />

entre 400 et 450 F CFA aux consommateurs. Ainsi, les marges commerciales varient<br />

entre 50, 100 et 150 F CFA.<br />

Les pertes<br />

Elles peuvent être enregistrées le long de la filière bien que rarement considérables.<br />

Ceci est lié principalement à la faiblesse des quantités produites localement. En outre,<br />

les producteurs programment les récoltes en fonction de la dem<strong>and</strong>e des grossistes<br />

pour s’entourer de garanties d’écoulement. Les pertes notées sur terrain sont liées aux<br />

modes de récolte et aux chutes de poids lors du transport. D’autres dégâts liés à la pourriture<br />

des bananes surviennent si ces dernières ne sont pas livrées ou écoulées dans les<br />

délais.<br />

Les pertes sont difficilement quantifiables. Dans certains cas elles sont mises en<br />

commun avec les quantités autoconsommées et les dons, pour un cumul estimé à 10 %<br />

de la production totale nationale (source : rapport annuel Comité paritaire 1996).<br />

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