25.06.2013 Views

Bananas and Food Security - Bioversity International

Bananas and Food Security - Bioversity International

Bananas and Food Security - Bioversity International

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

Amérique Latine - Caraïbes / Latin America - Caribbean : T. Lescot et F. N’Guyen<br />

La banane<br />

Choix variétal<br />

On trouve essentiellement (70 %) de la banane plantain French (AAB, Musquée bois<br />

noir, blanc, vert, rose ou rouge), mais aussi la banane Cavendish (AAA, Figue), banane<br />

« à cuire » Bluggoe (ABB, Poban) et banane plantain Faux corne (AAB, Banane cochon,<br />

Meteyene). (voir nomenclature locale et importance des différentes variétés en annexes<br />

1 et 2).<br />

Système de culture<br />

En général, la culture des bananiers est conduite de manière pérenne et monospécifique.<br />

En début de culture, on y associe parfois d’autres cultures : plusieurs variétés de<br />

haricot, maïs, tomates, patate douce, aubergine, manioc, pois, etc. Cependant, on assiste<br />

à une réduction générale des périodes de culture des bananiers sur sols à bon drainage :<br />

de 4-5 ans en 1986 à 2-2,5 ans (environ deux cycles productifs) actuellement. Cette<br />

dégradation semble pouvoir être attribuée à une plus mauvaise disponibilité en eau (en<br />

saison sèche), à un accroissement de l’impact des nématodes par une diminution, voire<br />

une disparition des périodes de jachère, ainsi qu’à une mauvaise disponibilité en azote<br />

(matière organique). Pour plus de détails sur les systèmes de culture et la rentabilité de<br />

la culture de la banane, voir les annexes 3, 4, 5, 6 et 7.<br />

Productivité<br />

Le potentiel de fertilité initiale est toujours élevé et permet de bons niveaux de productivité<br />

par rapport à la terre, malgré l’absence d’intrants. De plus, les systèmes de culture<br />

utilisés, assez complexes car ils intègrent de nombreux facteurs souvent non agronomiques,<br />

semblent encore en équilibre et continuent de préserver les niveaux de fertilité.<br />

La productivité par rapport au travail semble donc importante. Les densités moyennes<br />

trouvées sur le terrain entre les bananiers varient entre 2,5 m x 2,5 m (soit 1 600 bananiers<br />

à l’hectare) et 2 m x 2 m (soit 2 500 bananiers à l’hectare). La densité moyenne sur<br />

la plaine peut donc être estimée à 2 170 bananiers à l’hectare pour le premier cycle<br />

(tableau 4).<br />

Le poids des régimes est en moyenne de 13,38 kg, et ils comportent 60 doigts.<br />

Les pertes au champ sont relativement importantes, notamment pour le deuxième<br />

cycle. Elles sont dues d’abord aux aléas climatiques (vent et sécheresse), mais aussi à<br />

une certaine pénurie en eau (particulièrement en saison sèche), à un parasitisme tellurique<br />

fort (essentiellement nématodes) et à une mauvaise disponibilité en azote. Ces<br />

facteurs ont eu comme principale conséquence la réduction des périodes de culture de<br />

4-5 ans en 1986 à deux ans aujourd’hui.<br />

Ainsi, les pourcentages moyens de pertes ont été estimés à 25 % pour le premier cycle<br />

et à 60 % pour le second (tableau 4). Ce dernier pourcentage traduit surtout l’accroissement<br />

de la pression parasitaire (taux de nématodes plus important) et les pertes au vent<br />

(plantation moins homogène).<br />

315

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!