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Bananas and Food Security - Bioversity International

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540 Les productions bananières / <strong>Bananas</strong> <strong>and</strong> food security – Session 3<br />

production situées dans l’Est et le Sud-Est du pays jusqu’aux environs des années 1970,<br />

se sont déplacées en même temps que le front du cacao et du café dans les régions du<br />

Centre-Ouest, du Sud-Ouest et de l’Ouest (Tano 1979, Séry 1988, N’Guessan et al. 1993).<br />

Le bananier plantain accompagne la cacaoyère et la caféière dans la première culture<br />

(Yao 1988) et est, à juste titre, souvent considéré comme un sous-produit de ces plantations.<br />

Après la satisfaction des besoins du planteur en autoconsommation, le surplus du<br />

plantain est commercialisé.<br />

Pratiquement toute la production provient encore des champs traditionnels (en association<br />

culturale), bien que l’on note depuis une dizaine d’années une augmentation de<br />

l’importance de la monoculture en exploitation moderne, avec des objectifs de rapport.<br />

Ces plantations en culture pure sont généralement mises en place par :<br />

• de jeunes scolarisés, parfois des diplômés, résolus à exercer à temps plein le métier<br />

d’agriculteur,<br />

• des salariés exerçant en ville et qui ont décidé d’initier des activités agricoles pour<br />

avoir des revenus supplémentaires,<br />

• des hommes d’affaire soucieux de diversifier leurs ressources<br />

• des paysans tournés un peu plus vers les vivriers depuis les chutes qu’ont connues les<br />

cours du café et du cacao dans le milieu des années 1980 (Osseni et al. 1993).<br />

La production connaît une variation saisonnière : le plantain est abondant de<br />

novembre-décembre à mars-avril et moins présent le reste de l’année, avec un minimum<br />

qui s’étale de juin à août.<br />

La filière<br />

Les acteurs<br />

Malgré une dem<strong>and</strong>e sans cesse croissante estimée à 2,4 % par an, et l’augmentation de<br />

la monoculture, le mode de commercialisation et le traitement du produit n’ont pas évolué.<br />

La filière traditionnelle du plantain ne fait pas l’objet de dispositions ou de spécifications<br />

particulières pour la présentation ou le conditionnement du produit (figure 3).<br />

On trouve différents types de circuits :<br />

1) Producteur Consommateur,<br />

il n’y a pas d’intermédiaire. Ce cas s’observe sur le site même de production, le planteur<br />

vend directement au consommateur dans le village.<br />

2) Producteur Détaillant Consommateur,<br />

l’intermédiaire est dans une zone voisine (autre marché rural ou centre urbain<br />

proche). La résidence de l’intermédiaire est de fait soit sur le lieu de production ou de<br />

vente, soit à proximité de ceux-ci.<br />

3) Producteur Collecteur (coxer) Détaillant Consommateur,<br />

l’acteur est rarement sédentaire sur la place du marché, il vend principalement en<br />

régimes et va rapidement se réapprovisionner.

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