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Bananas and Food Security - Bioversity International

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Afrique / Africa : B. Iratchet<br />

La dynamique de développement des populations de nématodes varie semblablement<br />

entre les parcelles. Les pics de population ont été obtenus entre juillet et septembre.<br />

Ceci coïncide avec les périodes de forte pluviométrie.<br />

De façon générale, l’état sanitaire des racines a varié entre un état sanitaire faible<br />

(0-25 %) sur les parcelles 1, 5, 6, et 7, et un état sanitaire modéré (25-50 %) sur les autres<br />

parcelles. Nous avons noté que sur les parcelles où H. multicinctus est le nématode<br />

dominant, les dégâts sur les racines sont généralement faibles. Les plus fortes attaques<br />

sont rencontrées sur les parcelles où R. similis domine. Une forte corrélation (r = 0,92)<br />

a été mise en évidence entre le niveau moyen par parcelle des populations de R. similis<br />

et l’indice de nécrose racinaire moyen par parcelle.<br />

Quant aux charançons noirs, les niveaux d’infestation sont plus ou moins importants.<br />

Certes, Cosmopolites sordidus a été rencontré sur l’ensemble des parcelles. Mais le<br />

dénombrement des adultes a montré que le niveau de population varie entre 0 et 3,1<br />

charançons par piège. Les dégâts occasionnés sont donc relativement faibles d’une<br />

manière générale, même si l’on note une forte variabilité au sein de chacune des parcelles.<br />

Nous avons également montré une bonne relation entre les résultats du piégeage<br />

des adultes de charançons et ceux du décorticage des bulbes. Les plants des parcelles<br />

les plus infestées présentent des coefficients d’infestation très élevés, et inversement, à<br />

l’exception de la parcelle 7. Cependant, il a été montré, au-delà du Cameroun, qu’on pouvait<br />

rencontrer de fortes infestations qui étaient à l’origine de pertes considérables<br />

(Fogain et Ysenbr<strong>and</strong>t 1995).<br />

Le rythme d’émission foliaire en phase végétative<br />

Les variations saisonnières observées sur l’émission foliaire sont principalement liées à<br />

l’évolution climatique. Il existe en effet une forte correspondance entre le rythme<br />

d’émission foliaire (REF) et l’évolution de la pluviométrie, comme en témoignent les<br />

Feuilles/mois<br />

5<br />

4<br />

3<br />

2<br />

1<br />

0<br />

mars 97<br />

0<br />

mai 97 juil. 97 sept. 97 nov. 97 janv. 98<br />

Pluviométrie pl1 pl2<br />

Figure 2. Relation entre le rythme d’émission foliaire et la pluviométrie sur les parcelles de la<br />

zone d’Ebonji.<br />

500<br />

400<br />

300<br />

200<br />

100<br />

mm/mois<br />

675

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