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Bananas and Food Security - Bioversity International

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692 Les productions bananières / <strong>Bananas</strong> <strong>and</strong> food security – Session 4<br />

Tableau 2. Associations et successions culturales dans le système de culture à base<br />

d’igname et dans le système à base de riz pluvial avec le caféier et le cacaoyer.<br />

Années Système de culture Système de culture à base de riz<br />

à base d’igname (1) pluvial (2)<br />

1 IGNAME + Bananier plantain + RIZ PLUVIAL + Bananier plantain<br />

Maïs + Arachide + Taro + + Maïs + Arachide + Taro + Légumes<br />

Légumes + Manioc + Caféier + Manioc + Caféier ou/Cacaoyer<br />

ou/et Cacaoyer<br />

2 Bananier plantain + Taro + Bananier plantain + Manioc + Taro<br />

Manioc + Caféier ou/et Cacaoyer + Caféier ou/et Cacaoyer<br />

3 Bananier plantain + Caféier Bananier plantain + Caféier ou/et<br />

ou/et Cacaoyer de Cacaoyer<br />

4 Culture pérenne de Caféier Culture pérenne de Caféier ou/et<br />

ou/et de Cacaoyer de Cacaoyer<br />

5 Culture pérenne de Caféier Culture pérenne de Caféier ou/et<br />

ou/et de Cacaoyer de Cacaoyer<br />

pourvoyeuses de devises pour le pays. C’est ainsi que les systèmes de culture comportant<br />

le bananier plantain et incluant le caféier ou/et le cacaoyer restent de loin les plus dominants<br />

des régions forestières de Côte d’Ivoire.<br />

Les systèmes de culture à base d’igname et de riz pluvial sans le caféier et le<br />

cacaoyer d’une part, et les systèmes de culture à base d’igname et de riz pluvial avec le<br />

caféier ou/et le cacaoyer d’autre part, se distinguent entre eux par :<br />

• la présence dans l’espace, sur une période relativement longue, des plants du bananier<br />

plantain dans le premier cas,<br />

• l’absence de jachère dans le deuxième cas,<br />

• la disparition rapide des cultures vivrières associées dans les systèmes de culture<br />

incluant en plus les plants de café ou/et de cacao.<br />

Dans tous les cas, l’exploitation réelle des bananiers plantain ne dépasse guère trois<br />

ans, soit deux à trois cycles de culture. A chaque cycle de culture suivant, la densité des<br />

pieds du bananier plantain diminue d’environ de moitié. Celle-ci, dans certaines localités<br />

des régions forestières, passe de 2 000 plants/hectare dès la première année de mise<br />

en terre des rejets, à environ à 500 touffes de bananier plantain par hectare au bout de<br />

la troisième année, de telle sorte qu’au cours de cette dernière phase, les plants ressemblent<br />

plus à une culture de cueillette (Osseni et al. 1993).<br />

Cette diminution de la densité serait liée pour une bonne part aux parasites (charançons<br />

et nématodes) qui détruisent les souches et les racines des bananiers plantain,<br />

mais également aux mauvaises herbes, et plus particulièrement Chromolaena odorata,<br />

espèce la plus rép<strong>and</strong>ue et la plus difficile à éliminer manuellement.

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