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Bananas and Food Security - Bioversity International

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Amérique Latine - Caraïbes / Latin America - Caribbean : T. Lescot et F. N’Guyen<br />

en fonction des cas : superficie totale, type de sol, niveau d’infestation, système foncier,<br />

technicité, forces de travail, capacité économique, etc.) pendant une période elle aussi à<br />

définir selon les cas, mais certainement supérieure à six mois.<br />

Des essais de techniques d’incorporation et d’enfouissement de feuillage de l’arbuste<br />

Neem (Azadirachta indica) sont en cours. Cette espèce est largement rép<strong>and</strong>ue en<br />

Haïti et reconnue au niveau international pour ses propriétés insecticide mais un peu<br />

moins pour ses propriétés nématicides.<br />

La menace d’introduction de la cercosporiose noire (Mycosphaerella fijiensis), est<br />

réelle et inéluctable. Elle a été détectée pour la première fois en 1996 dans la République<br />

Dominicaine voisine. Malheureusement, aucune mesure sanitaire n’est à prendre,<br />

si ce n’est l’interdiction d’importation de matériel végétal classique de Musacées (rejets,<br />

feuilles, même sèches, etc.).<br />

Cependant, il faut noter que les conditions climatiques ne sont pas favorables à une<br />

incidence grave de la maladie sur les productions de bananes haïtiennes. Certaines<br />

plaines de moindre pluviométrie, inférieure à 1 000 mm annuel, seront même très peu<br />

atteintes. Cette maladie affectera plus sévèrement les bananiers du groupe Figue (diminution<br />

du poids et de la qualité du régime), légèrement le groupe Musquées, mais<br />

n’affectera pas le groupe Poban.<br />

D’autres part, l’hybride résistant FHIA-21 a été introduit en 1996 et doit être diffusé<br />

dans tout le pays malgré les risques que présente ce matériel vis-à-vis de la maladie de la<br />

mosaïque en tirets (BSV).<br />

Etude économique<br />

Les échanges pour la commercialisation de la banane plantain entre les opérateurs économiques<br />

semblent relativement efficaces. Cependant, la cherté des prix rend cette filière<br />

peu compétitive à en juger par l’insatisfaction de la dem<strong>and</strong>e urbaine.<br />

La banane plantain d’Arcahaie est destiné avant tout à l’approvisionnement de Portau-Prince.<br />

Toutefois, des importations en provenance de République Dominicaine ont<br />

tendance à la concurrencer.<br />

La production annuelle de la plaine en banane plantain est estimée à 41 160 t/an.<br />

Les niveaux de consommation nous permettent alors d’estimer les tonnages reçus<br />

par chaque circuit. Pour le circuit rural (zone Arcahaie), la consommation moyenne de<br />

banane plantain retenue est de 100 kg/hab./an (consommation dans la plaine comprise<br />

entre 95 et 110 kg/hab./an). Cependant, bien qu’il y ait des disparités de consommation<br />

dans la zone – forte autoconsommation pour les planteurs, supérieure à 150 kg/hab./an,<br />

consommation plus réduite pour les habitants des Mornes, inférieure à 70 kg/hab./an –<br />

nous avons considéré par simplification qu’elle restait valable comme valeur moyenne<br />

pour l’ensemble (population dans les Mornes plus faible que sur la plaine, forte consommation<br />

des habitants de la plaine).<br />

La population de l’arrondissement d’Arcahaie qui englobe la plaine et les Mornes est<br />

de 146 000 habitants (estimation ISHI 1992, TAG 1998).<br />

La quantité de bananes plantain restant dans le circuit rural peut donc être estimée<br />

à 14 600 t/an.<br />

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