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Bananas and Food Security - Bioversity International

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316 Les productions bananières / <strong>Bananas</strong> <strong>and</strong> food security – Session 2<br />

Tableau 4. Densité et rendement à l’hectare sur deux cycles consécutifs.<br />

Densité observée Densité à l’hectare Rendement moyen<br />

à l’hectare après pertes du cycle<br />

En premier cycle<br />

(moyenne : 14 mois)<br />

En deuxième cycle<br />

2170 1628 17,9 t/ha<br />

(moyenne : 8 mois) 2170 868 9,0 t/ha<br />

Rendement moyen sur la plaine pour deux cycles ramené<br />

à l’année : 14,7 t/ha<br />

Ce rendement de 14,7 t/ha est modeste et très en-dessous des optima de production.<br />

En effet, il est possible d’arriver sans contraintes (hydrique ou autres) à des résultats<br />

proches de 30 à 40 t/ha<br />

La problématique peut être hiérarchisée ainsi :<br />

• Difficulté de gestion de l’eau : il existe peu de solutions agronomiques et l’introduction<br />

de variétés plus rustiques (moins exigeantes en eau) doit être envisagée.<br />

• Réduction des exploitations : il existe peu de solutions agronomiques et l’équilibre<br />

encore préservé entre intensification et capital de fertilité est de plus en plus fragile.<br />

• Parasitisme tellurique : les solutions agronomiques doivent passer par une période<br />

expérimentale (adaptation de nouvelles techniques dans le cadre technico-socio-économique).<br />

• Nutrition azotée et structure du sol : les solutions agronomiques doivent passer par<br />

une période expérimentale (recherche de tous apports de matière organique et adaptation<br />

de nouvelles techniques dans le cadre technico-socio-économique).<br />

Le parasitisme tellurique<br />

Ce parasitisme est essentiellement le fait des nématodes, en particulier de l’espèce Pratylenchus<br />

coffeae qui semble très agressive pour la culture des bananiers dans les conditions<br />

locales.<br />

Les techniques de désinfection du matériel végétal (techniques de parage, voire de<br />

pralinage) lors de la plantation ou de la replantation sont quasiment absentes. De plus,<br />

dans les conditions de la plaine de l’Arcahaie, caractérisée par une intensification de la<br />

culture par rapport à la terre et, du fait d’une réduction des surfaces cultivées par<br />

chaque exploitant, l’évolution vers la réduction de l’assolement et des périodes de jachère<br />

semble inéluctable et rend l’assainissement des parcelles de plus en plus difficile.<br />

L’utilisation de produits nématicides, hormis leur coût difficilement supportable par<br />

la majorité des producteurs, est pratiquement absente et peu recomm<strong>and</strong>able car le<br />

risque de déséquilibre biologique de la faune et de la flore tellurique pourrait être plus<br />

néfaste à moyen et long terme que les nématodes eux-mêmes.<br />

Pourtant, afin de rompre le cycle de reproduction des populations de nématodes qui<br />

nécessite presque obligatoirement la présence de racines de bananiers, il paraît indispensable<br />

d’arrêter la culture des bananiers d’une partie des parcelles (surface à définir

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