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liste des sigles utilises - Institut Agronomique Méditerranéen de ...

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Sous-partie 1 - Elevages et mobilités pastorales à l’Extrême-Nord duCamerounIntroduction <strong>de</strong> la sous-partie 1Dans le Sahel, plus <strong>de</strong> 70% <strong>de</strong> la population vit en milieu rural : l’agriculture et l’élevage sontles <strong>de</strong>ux activités rurales principales 27 . La crise économique qui sévit <strong>de</strong>puis <strong>de</strong>ux décenniesdans ces régions fait ressortir le rôle moteur <strong><strong>de</strong>s</strong> secteurs agricole et d’élevage pour leséconomies nationales : dans les quatre pays semi-ari<strong><strong>de</strong>s</strong> situés autour du lac Tchad,l’élevage constitue la secon<strong>de</strong> richesse agricole, après la culture du coton 28 .En zone sahélienne, l’élevage pastoral domine en terme <strong>de</strong> cheptel. Les éleveurs noma<strong><strong>de</strong>s</strong>forment <strong><strong>de</strong>s</strong> groupes sociaux distincts, souvent dispersés dans <strong><strong>de</strong>s</strong> territoires étendus.L’économie pastorale a été largement éprouvée par les sécheresses <strong><strong>de</strong>s</strong> années 1970-74 et1980-84. Les migrations précipitées vers le sud 29 , les sé<strong>de</strong>ntarisations pastorales 30 et lesventes <strong>de</strong> cheptel aux agriculteurs et aux commerçants locaux ont contribué à27 Pour une étu<strong>de</strong> rurale <strong><strong>de</strong>s</strong> sociétés agricoles et pastorales sahéliennes, voir : Gallais J. 1975.Pasteurs et paysans du Gourma : la condition sahélienne, mémoire du CEGET, CNRS28 Il s’agit du Tchad, du Cameroun, du Nigéria et du Niger. Cette importance n’apparaît pas dans lesstatistiques officielles <strong>de</strong> ces pays. Voir : Clanet J-C, 1999. « Structures spatiales et culturespastorales, ou les limites <strong><strong>de</strong>s</strong> Etats-nations et <strong><strong>de</strong>s</strong> organisations tribales en Afrique centrale. » In :l'Homme et l'Animal dans le bassin du lac Tchad, C. Barouin et J. Boutrais ed. sc., IRD colloques etséminaires, p. 649. Voir aussi : Colliot E. 1993. Les interactions entre le marché <strong><strong>de</strong>s</strong> céréales, lemarché du bétail et le marché financier, mémoire <strong>de</strong> DEA ENSAM, Montpellier29 Voir : Boutrais J., 1981. « L'expansion <strong><strong>de</strong>s</strong> éleveurs peuls dans les Savanes humi<strong><strong>de</strong>s</strong> du Cameroun »In : Cahier <strong><strong>de</strong>s</strong> Sciences Humaines, ORSTOM, n° 18 (1), pp. 31-46. Voir aussi : Blench R., 1994. « TheExpansion and Adaptation of Fulbe Pastoralism to Subhumid and Humid Conditions in Nigeria ». In :Cahiers d'étu<strong><strong>de</strong>s</strong> africaines, 34 (1-3) pp.197-212.30 Voir : Bonfiglioli A. M., 1992. L’agro-pastoralisme au Tchad comme stratégie <strong>de</strong> survie, BanqueMondiale, DSA16

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