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liste des sigles utilises - Institut Agronomique Méditerranéen de ...

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La répartition <strong><strong>de</strong>s</strong> ressources naturelles par type montre que les espaces pâturables sontabondants au Cameroun et que l'élevage a un potentiel économique réel (voir tableau ci<strong><strong>de</strong>s</strong>sous).Tableau B.6: utilisation <strong><strong>de</strong>s</strong> terres (1000 ha)1000 ha %superficie totale 46650 100cultures annuelles 5950 13cultures pérennes 1070 2prairies permanentes 8300 18bois et forêts 24430 52autres 6790 15source: annuaire production FAO 93, in Losch et alii., 1997. Op. cit., p. 22L'élevage est souvent absent <strong><strong>de</strong>s</strong> statistiques officielles. Dans la reconsidération <strong>de</strong>l'importance du secteur primaire, sa place apparaît comme capitale 50 . L'absence d'intérêtapparent du pouvoir étatique pour cette activité rend son développement souvent informel.En plus d'une richesse économique, l'élevage gar<strong>de</strong> une fonction culturelle importante dansla plupart <strong><strong>de</strong>s</strong> groupes sociaux-culturels qui le pratiquent.2. 2. 1 - Un statut informel : le problème statistiqueLe cheptel bovin national est estimé à 5 millions <strong>de</strong> têtes en 1994 51 , dont 70% sontconcentrées dans la partie nord du pays. Par ailleurs, ce sont 200 000 têtes qui traversent lapartie nord du pays, partant du Tchad pour fournir le marché nigérian jusqu'à Lagos.La prise en compte <strong>de</strong> l'élevage dans les statistiques officielles du Cameroun estgénéralement sous-estimée : les sous-estimations concernent non seulement l'évaluation ducheptel et la production <strong>de</strong> vian<strong>de</strong> mais aussi celle <strong><strong>de</strong>s</strong> échanges économiques dont ils fontl'objet. Ce constat est général pour les pays du Sahel, dont l'élevage est pourtant considérécomme l’une <strong><strong>de</strong>s</strong> principales richesses économiques :« Bien que les quatre pays du bassin semi-ari<strong>de</strong> du lac Tchad conservent <strong><strong>de</strong>s</strong> économieslargements agraires, on constate que <strong>de</strong>puis une quinzaine d'années, les recettesbudgétaires provenant <strong>de</strong> l'élevage chutent <strong>de</strong> façon dramatique quand elles ne disparaissent50 La dévaluation économique <strong>de</strong> 1994 a un premier effet positif pour les éleveurs dans la mesure où elledouble les prix du bétail sur les marchés.51 CFCE, 1995. Op. cit., p. 69annexes / 38

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