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liste des sigles utilises - Institut Agronomique Méditerranéen de ...

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Encadré 8.1 : création et modification <strong>de</strong> chefferies par le pouvoir colonial dans la région <strong>de</strong>l’extrême-nord du CamerounDans le Diamaré :Après 1910, sous l’effet du pouvoir colonial, <strong><strong>de</strong>s</strong> chefferies peul <strong>de</strong> second rang, <strong><strong>de</strong>s</strong> lawanats, sont<strong>de</strong>venu <strong><strong>de</strong>s</strong> lamidats, comme à Bogo et à Mindif. Trois chefferies peul subsistent ainsi dans le Diamaré :Bogo Mindif et Kalfou. Deux autres lamidats peul sont créés plus au sud dans le mayo Tsanaga, leschefferies <strong>de</strong> Guidiguis et <strong>de</strong> Doumourou, qui amputent les territoires <strong>de</strong> Mindif et <strong>de</strong> Kalfou.En 1924, la création <strong>de</strong> chefferies animistes mundang et tupuri retire d'autres territoires à celles <strong>de</strong>Mindif, <strong>de</strong> Guidiguis et <strong>de</strong> Doumourou.Dans le mayo Tsanaga :Après 1920, au nord et à l'est, les chefferies animistes <strong>de</strong>, Pouss, Guirvidig et Yagoua, installées par lesAllemands sont maintenues par l'administration française. Deux nouvelles chefferies animistes, celles <strong>de</strong>Doukoula et Tchalibali sont créées.Dans le Logone et Chari :Trois sultanats, Goulfey, Kousséri et Logone-Birni sont mis en place par les Français. Ils remplacent lesprincipautés kotoko du Logone.source : Beauvilain A., 1989. Op. cit., pp. 392-394Ces relais coutumiers permettent la collecte <strong><strong>de</strong>s</strong> impôts, <strong>de</strong> sorte qu'à l'indépendance, leschefferies s'occupent toujours <strong>de</strong> prélever l'impôt.2. 1. 1. b - De 1960 à 1981, la chefferie toujours puissante au nord du paysEn 1959, le <strong>de</strong>rnier découpage administratif fait par la métropole prend modèle sur celui duterritoire français : il distingue les régions, les départements et les arrondissements 610 .Plusieurs réformes <strong>de</strong> l'organisation territoriale <strong>de</strong> l'Etat camerounais indépendant ont lieu en1976, en 1983 et en 1996. Le tableau 8.3 présente les principales structures coutumières etcelles <strong>de</strong> l'Etat actuellement présentes au Cameroun. Les espaces coutumiers et lesespaces administratifs <strong>de</strong> l'Etat mis en correspondance dans ce tableau ne se recouvrentqu'approximativement du point <strong>de</strong> vue <strong>de</strong> la délimitation <strong>de</strong> leurs frontières 611 .610 Les premiers découpages administratifs répon<strong>de</strong>nt à <strong>de</strong>ux objectifs principaux, le contrôle <strong><strong>de</strong>s</strong>territoires annexés et le maintien <strong>de</strong> la paix au sein <strong>de</strong> la Colonie. Au cours <strong>de</strong> la colonisation, lemaillage du territoire est <strong>de</strong> plus en plus fin, à l'exception <strong><strong>de</strong>s</strong> années <strong>de</strong> guerre durant lesquelles l'effectifadministratif est réduit. Pour le détail <strong>de</strong> cette évolution, voir Beauvilain A., 1989, op. cit, pp. 386-398611 Nous renvoyons le lecteur aux figures 4, 5 et 6 dans l’annexe 1.327

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