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liste des sigles utilises - Institut Agronomique Méditerranéen de ...

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1. 1. 3 – Conclusion : quel sens donner aux prélèvements observés ?1. 1. 3 a - Dans les arrondissements <strong>de</strong> Mindif et <strong>de</strong> Moulvoudaye, la confusion entre un impôtsur le bétail et un impôt « pour l’herbe »Lors <strong><strong>de</strong>s</strong> entretiens, les éleveurs sé<strong>de</strong>ntaires continuent d’évoquer l'impôt sur les boeufs ougarama naï pour expliquer les prélèvements qui concernent l’élevage (voir encadré 9.1) 649 .Encadré 9.1 : perception <strong><strong>de</strong>s</strong> prélèvements sur l'élevage par les éleveurs sé<strong>de</strong>ntaires d'unvillage dans l’arrondissement <strong>de</strong> MindifTrois éleveurs sé<strong>de</strong>ntaires :" Le garama naï, ce sont les autorités qui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>nt 300fcs par tête <strong>de</strong> bétail, surtout les notables dulamido. Le garama pour les hommes, c'est fini <strong>de</strong>puis 2 ans; le garama pour les boeufs, ça reste.""Pour le garama naï, il n'y a pas <strong>de</strong> reçu. Le reçu, c'était seulement pour le garama <strong><strong>de</strong>s</strong> hommes.""Le garama naï, c'est 250fcs par tête, on le donne au Jaoro. Mais on paie pas pour tous les animaux,seulement pour la moitié."Le chef du village :"L'impôt sur les animaux, c'est le garama naï ; il y avait l'impôt sur les hommes. Depuis 3 ans, l'Etat aannulé cet impôt. L'impôt sur l'élevage reste car les animaux mangent l'herbe <strong>de</strong> la commune, c'esttoujours le garama naï.source : enquêtes, 1997L'impôt sur le bétail ou garama naï ayant été annulé, certains chefs locaux préfèrent parlerd'un montant versé pour l'herbe <strong>de</strong> la commune. Ce sont donc les autorités rurales quiprésentent le prélèvement sur l’élevage comme un impôt sur l’herbe.La plupart <strong><strong>de</strong>s</strong> éleveurs saisonniers font la distinction entre les <strong>de</strong>ux types d'impôts dont ilssont, ou dont ils ont été l’objet, le garama naï et le garama huddo (voir encadré 9.2 pagesuivante).Avant 1995, la règle consiste pour eux à payer le garama naï sur leur lieu <strong>de</strong> recensement,comme pour les éleveurs sé<strong>de</strong>ntaires. Sur les pâturages qu'ils occupent pendant latranshumance, un autre type <strong>de</strong> prélèvement a lieu qui est une taxe sur l'herbe, appelée legarama huddo :"Le garama naï se payait uniquement sur le lieu <strong>de</strong> recensement mais ailleurs, il fallaittoujours donner quelque chose aux autorités pour faciliter l'installation en brousse." 650649 Notre traducteur traduit le garama naï comme une taxe sur les boeufs.650 Entretiens, 1997349

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