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liste des sigles utilises - Institut Agronomique Méditerranéen de ...

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CONCLUSION GENERALE… les forêts, les allées, les bois, les jardins, les parcs, lesvergers avec leurs arbres contenus dans les portes, dansles tables, dans les sols, dans les poutres, dans les bateaux,dans les chariots…Penone G., 1969. Respirer l’ombre, coll. Ecrits d’Artistes,Ecole Nationale Supérieure <strong><strong>de</strong>s</strong> Beaux-Arts, p. 33Nous présentons la conclusion en quatre points.1 - L’accès aux pâturages et l’économie publique localeLe prélèvement d’un garama par les autorités locales a lieu auprès <strong><strong>de</strong>s</strong> éleveurs. Il concerneles éleveurs, en particulier les éleveurs saisonniers et il peut être placé dans une continuitéhistorique qui remonte à plus d’un siècle. Depuis la suppression <strong><strong>de</strong>s</strong> impôts <strong>de</strong> capitation surles hommes et sur le bétail en 1995, les prélèvements <strong>de</strong> garama dits pour l’herbe <strong><strong>de</strong>s</strong>troupeaux se multiplient.La pério<strong>de</strong> actuelle <strong>de</strong> transition fiscale nous empêche <strong>de</strong> caractériser ce garama comme unimpôt foncier. Cependant, les montants prélevés apparaissent distincts selon lesarrondissements considérés et varient donc en fonction <strong><strong>de</strong>s</strong> espaces pastoraux. Leséleveurs jugent légitime le paiement d’un certain montant <strong>de</strong> garama, lorsqu’il rémunère laqualité d’un service effectivement rendu par l’autorité, généralement un service <strong>de</strong> justice et<strong>de</strong> protection. Le garama apparaît comme le produit d’un syncrétisme entre le modèle <strong>de</strong>l’Etat-nation et celui <strong><strong>de</strong>s</strong> Etats précoloniaux dans la région.Dans la perspective camerounaise <strong>de</strong> mise en place d’une économie publique locale, l’usage<strong><strong>de</strong>s</strong> ressources pourrait être organisée par la définition d’une fiscalité et d’une réglementationlocalisées. Des incertitu<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong>meurent quant au transfert <strong>de</strong> la gestion <strong><strong>de</strong>s</strong> ressourcesdomaniales à l’échelle locale. Dans l’hypothèse d’une gestion décentralisée <strong><strong>de</strong>s</strong> ressourcesnaturelles, <strong><strong>de</strong>s</strong> autorités responsables <strong>de</strong> la définition <strong><strong>de</strong>s</strong> prélèvements et <strong>de</strong> la418

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