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liste des sigles utilises - Institut Agronomique Méditerranéen de ...

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ConclusionL’étu<strong>de</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> données concernant la pério<strong>de</strong> précoloniale atteste <strong>de</strong> l’existence <strong>de</strong> taxes surles pasteurs, souvent prélevées sous forme <strong>de</strong> bétail. A cette époque, <strong><strong>de</strong>s</strong> arrangementsentre les autorités locales et les pasteurs existent, qui donnent lieu à <strong><strong>de</strong>s</strong> prélèvements, tantôtexigés, tantôt négociés. D’autres taxes émanent <strong><strong>de</strong>s</strong> réglementations <strong><strong>de</strong>s</strong> Etats centraux ou<strong>de</strong> leurs prédations arbitraires. Au cours du XIXème siècle dans l’Empire <strong>de</strong> Sokoto, cestaxes pastorales sont associées à l'usage <strong><strong>de</strong>s</strong> pâturages.Pendant la colonisation, tous les espaces pastoraux sont appropriés à titre privé par lespuissances coloniales, un statut qui est maintenu après l’indépendance, au bénéfice dunouvel Etat camerounais. Depuis l’indépendance, les terres pastorales sont à la fois sous lecontrôle coutumier <strong><strong>de</strong>s</strong> chefs coutumiers, puis sous celui, administratif <strong><strong>de</strong>s</strong> représentants dupouvoir central, les préfectures et les sous-préfectures. En 1992, une nouvelle institutionapparaît dans chaque province du pays, le ministère <strong>de</strong> l'environnement et <strong><strong>de</strong>s</strong> forêts(MINEF), chargé d'appliquer <strong><strong>de</strong>s</strong> décrets concernant l'usage <strong><strong>de</strong>s</strong> ressources naturelles.Jusqu'en 1983, l’année <strong>de</strong> la création <strong><strong>de</strong>s</strong> communes rurales, les chefferies coutumièressont les seules responsables du prélèvement <strong>de</strong> l'impôt en milieu rural. Avant 1995, figurentparmi les recettes <strong><strong>de</strong>s</strong> communes un impôt <strong>de</strong> capitation sur les hommes et un impôt sur lebétail. Un impôt sur la transhumance existe également, qui ne donne pas toujours lieu à <strong><strong>de</strong>s</strong>prélèvements. A partir <strong>de</strong> 1995, la reforme fiscale <strong>de</strong> l'Etat supprime les <strong>de</strong>ux impôtsforfaitaires, sur les hommes et sur le bétail. La décentralisation financière et fiscale contraintles autorités rurales à la définition <strong><strong>de</strong>s</strong> nouveaux impôts, en particulier <strong>de</strong> l'impôt libératoire, età l’organisation <strong>de</strong> leurs prélèvements dans les limites imposées par la Loi <strong>de</strong> Finances.L'étu<strong>de</strong> sur le terrain réalisée sur l’accès aux pâturages nous amène à étudier l’ensemble <strong><strong>de</strong>s</strong>prélèvements effectués auprès <strong><strong>de</strong>s</strong> éleveurs sé<strong>de</strong>ntaires et <strong><strong>de</strong>s</strong> pasteurs, afin d’encaractériser la nature.339

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