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biographie universelle, ancienne et moderne tome vingt-neuviéme

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MOI)<br />

gue dans la famille du comte d'Egmond.<br />

IV. Pandectœ triumpliales ,<br />

sive pomparum , festorum ac so-<br />

lemnium apparatuum ,<br />

coivlviorum<br />

spectaculonwi, <strong>et</strong>c., tomi n, Franc-<br />

tort, Feyerabend, i586, in-foi. ,<strong>et</strong><br />

dans le Thésaurus ant. Grœc, de<br />

Gionovius, <strong>tome</strong> il. Foppcns i<br />

que encore d'autres ouvrages posthumes<br />

du même auteur , <strong>et</strong> un manus-<br />

crit curieux : Collectanea de rébus<br />

potissimàm Flamiriœ, que l'on con-<br />

servait à la bibliothèque de Saint-<br />

Omer. M—o.\.<br />

MOEHS EN (Jean-Charles-Guillaume),<br />

médecin, ne à Berlin en<br />

1722 , montra , dès sa plus tendre<br />

enfance , un goût décide pour l'é-<br />

tude. M. llorch , sou grand -père,<br />

était médecin du roi de Prusse Fré-<br />

déric Guillaume I er ., <strong>et</strong> jouissait d'une<br />

certaine réputation* ce qui détermina<br />

le jeune homme à se vouer s]<br />

iement à la médecine. A l'âge de<br />

dix-sept ans ( en 1739 ),<br />

voyé à l'université de léna* <strong>et</strong><br />

il fut en-<br />

ensuite à celle de Halle , où son extrême<br />

application le mit en cul de<br />

recevoir à <strong>vingt</strong> ans le bonne! 'de<br />

docteur. Peu d'années après son re-<br />

tour à Berlin , son grand père lui<br />

céda sa place de médecin au gymde<br />

Joachim; <strong>et</strong> le jeune doc-<br />

teur s'y fit remarquer par les soins<br />

particuliers qu'il y donnait au;<br />

lants. Sa douceur <strong>et</strong> son enjouement<br />

ne le rendant pas moin<br />

'lames , sa fortune se U<br />

pour toujours assurée parla vogue<br />

obtint comme médecin du<br />

1 1 du jeune âge. Aggrégé a<br />

en 17 i7 , il s'y<br />

disfii! une longue suite<br />

d'années, antai |<br />

perspicacité<br />

quep lances<br />

eu matièr<<br />

MOE<br />

me des modèles. Zélé pour tout ce<br />

qui pouvait favoriser l 'avancement<br />

de la police médicale encore dans<br />

l'enfance , il fut , sans l'avoir sollicité,<br />

appelé , en 1763 , au collège de<br />

santé ,<br />

qui dirige tout ce qui tient à<br />

la salubrité publique. Plus tard , il<br />

fut aussi nommé médecin du collège<br />

des n obi es-cad<strong>et</strong>s , puis de l'académie<br />

militaire de Berlin ,<br />

attaché, en 1 778 , à la personne de<br />

Frédéric II, qu'il accompagna dans<br />

<strong>et</strong> finît par<br />

la guerre de la succession de Bavière.<br />

Déjà membre de plusieurs sociétés<br />

savantes , il le devint , en l*]§5 , de<br />

l'académie royale des sciences <strong>et</strong> des<br />

arts de Berlin. Moehsen était né avec<br />

des dispositions très-heureuses; <strong>et</strong> si<br />

mémoire prodigieuse seconda bien<br />

son goût pour l'étude. M. OËlrichs<br />

historien estimé, favorisa son pen-<br />

chant pour les recherches historiques<br />

; <strong>et</strong> les meilleurs artistes de sou<br />

temps entr<strong>et</strong>inrent, en lui le goût des<br />

arts <strong>et</strong> de l'antiquité. Naturellement<br />

gai, ayant la mémoire meublée d'a-<br />

necdotes curieuses , qu'il racontait<br />

avec grâce <strong>et</strong> avec une douce ironie,<br />

Moehsen croyait que l'on contribue<br />

plus à la guérison de ses malades en<br />

leur donnant du courage <strong>et</strong> de la pa-<br />

e , n en les entr<strong>et</strong>enant a<br />

blement , pour laissera la nature le<br />

temps de les guérir, qu'en employant<br />

des remèdes héroïques <strong>et</strong> dangereux,<br />

dont il était ennemi juré. Quelques<br />

médecins, ses contemporains , lui reprochèrent<br />

une certaine timidité dans<br />

moments critiques , où il faut<br />

. non avec témérité , mais<br />

force <strong>et</strong> promptitude. Peut-être les<br />

tux historiques lui avai<br />

donné trop de méfiance , li<br />

doutes a l'égard des hypothi<br />

des méthodes nouvelles <strong>et</strong><br />

qui se souj succédé plus rapidement<br />

depuis le dernû<br />

,

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