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biographie universelle, ancienne et moderne tome vingt-neuviéme

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4i8 MON<br />

lions justes, a perdu beaucoup de<br />

son intérêt — George Montagu,<br />

naturaliste distingué ', né en Angle-<br />

terre , membre de la société Linnéenne,<br />

a publié: i°. Dictionnaire<br />

ornilhologiquc , i vol. in-8°. , 180a ;<br />

'2°. Testacea britannica , ou Histoire<br />

naturelle des coquillages anglais, in-<br />

4°., i8o3, avec un supplément qui<br />

a paru en 1809. George Moutagu<br />

est mort à Knowle , dans le Devon-<br />

sliire, en 181 5. D— z—s.<br />

MONÏAGUE. V. Mowtagu (1).<br />

MONTAGUE (Ourles), comte<br />

d'Halifax. F. Halifax.<br />

MONTAGUE (<br />

Lady Marie Wor-<br />

tley ) naquit à Thoresby, dans le<br />

comté de Nottingham , en 1690, du<br />

duc de Kingston , <strong>et</strong> de lady Marie<br />

Fulding, fill'e du comte deDenbigh,<br />

laquelle mourut en 1694. Lady Marie<br />

Pierrepoint ( nom qu'elle porta<br />

jusqu'à son mariage , <strong>et</strong> qui était<br />

celui de sa famille ) montra , bien<br />

jeune encore , les dispositions les<br />

plus heureuses ; <strong>et</strong> le duc , son père<br />

se plut à les cultiver. Aussitôt que<br />

ses facultés le permirent, il lui donna<br />

dans tous les genres les mêmes maî-<br />

tres qu'à ses fils : elle apprit succes-<br />

sivement le grec , le latin, le fran-<br />

çais, l'italien, l'allemand, <strong>et</strong> fit de<br />

grands progrès dans ces différentes<br />

langue*. Une telle éducation deman-<br />

dait qu'elle vécût dans la r<strong>et</strong>raite; <strong>et</strong><br />

en eff<strong>et</strong> , elle eut très - peu de rap-<br />

ports avec le monde, jusqu'à ce que<br />

son intimité avec M mc . Wortley<br />

Monta gtie lui fit connaître Edouard<br />

Montague , fils aîné de c<strong>et</strong>te dame.<br />

Un mariage d'abord secr<strong>et</strong>, on ignore<br />

pourquoi , l'unit à l'héritier de<br />

c<strong>et</strong>te famille, au mois d'août 17 12.<br />

(1) Les Anglais écrivent presque indistinctement<br />

,<br />

«le ces deux manières ; Us prononcent toujours Mon-<br />

totzti.<br />

,<br />

MON<br />

Excité par l'ambition de sa femme<br />

à se présenter aux élections <strong>et</strong> porté<br />

au parlement , Edouard Wortley ne<br />

tarda pas à s'y distinguer par ses<br />

talents <strong>et</strong> ses connaissances : il par-<br />

vint bientôt à la place de lord de la<br />

trésorerie , <strong>et</strong> fut nommé , quelque<br />

temps après , à l'ambassade de Constantinople.<br />

Lady Marie suivit son<br />

époux en Turquie, où l'appelait une<br />

curiosité excitée par tout ce qu'elle<br />

avait lu sur des contrées aussi célè-<br />

bres. La partie la plus intéressante<br />

de ses l<strong>et</strong>tres est sans contredit celle<br />

où elle rend compte de ce voyage.<br />

Elle visita d'abord la Hollande ,<br />

parcourut l'Allemagne , s'arrêta à<br />

Vienne , traversa la Hongrie , <strong>et</strong><br />

arriva heureusement auprès de son<br />

mari. Elle s'empressa de prendre<br />

des leçons de langue turque , surmoDta<br />

toutes les difficultés , <strong>et</strong> , au<br />

bout d'un an , parvint à l'entendre<br />

<strong>et</strong> même à la parler intelligiblement.<br />

Elle obtint du sulthan Achm<strong>et</strong> la<br />

permission d'entrer dans le sérail,<br />

où elle se lia d'amitié avec la sultane<br />

favorite Fatima. Les fréquentes visi-<br />

tes qu'elle lui fit, la mirent à portée<br />

de redresser bien des préjugés , <strong>et</strong><br />

de donner , du harem du grandseigneur,<br />

des idées plus justes que<br />

les Européens n'en avaient eu jus-<br />

qu'à elle. Ce fut à Beligrad , p<strong>et</strong>ite<br />

ville située à quatre lieues de<br />

Constantinople , que lady Marie eut<br />

la première connaissance de l'ino-<br />

culation de la p<strong>et</strong>ite- vérole , pratiquée<br />

depuis long-temps dans c<strong>et</strong> endroit<br />

, où les agents diplomatiques<br />

vont ordinairement pendant l'été se<br />

dérober à la peste, <strong>et</strong> aux chaleurs<br />

delà saison. L'ambassadrice recueil-<br />

lit quantité de documents sur c<strong>et</strong>te<br />

pratique , <strong>et</strong> fut si convaincue de son<br />

utilité , qu'elle fit inoculer son fils<br />

sur les lieux mêmes avec un grand<br />

,

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