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biographie universelle, ancienne et moderne tome vingt-neuviéme

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338 MON<br />

publié un fragment assez court, dans<br />

les Scriptor. rer. ital. ((<strong>tome</strong> xn,<br />

p. r yi" r \'}, ) , d'après un manuscrit<br />

de la bibliothèque de Vienne; il finit<br />

a l'an i3 \o. La bibliothèque du Roi<br />

en possède. un beaucoup plus compl<strong>et</strong>.<br />

C<strong>et</strong>te Chronique est écrite dans<br />

le dialecte alors en usage à Rome, <strong>et</strong><br />

<strong>et</strong> qui a des rapports frappants avec<br />

l'idiome napolitain. L'examen qu'on<br />

en ferait, pourrait fournir des ob-<br />

servations intéressantes aux sa-<br />

vants qui s'occupent de la critique<br />

verbale. L'ouvrage de Monaldeschi<br />

paraît plus important sous ce rap-<br />

port, que sous celui des faits qu'il<br />

contient , lesquels se r<strong>et</strong>rouvent dans<br />

la plupart des chroniques du même<br />

temps. W— s.<br />

MONALDESCHI ( Jean ). ( Voy.<br />

Christine , VIII , 433. )<br />

MONANÏflEUIL ( Henri de ),<br />

mathématicien , né à Reims , vers<br />

i536, d'une famille noble, fit ses<br />

études à l'université de c<strong>et</strong>te ville<br />

nouvellement fondée par le cardinal<br />

Charles de Lorraine , <strong>et</strong> y enseigna<br />

lui-même les humanités pendant<br />

quatre ans. Il vint ensuite à Paris ,<br />

où il suivit le cours de philosophie<br />

du célèbre Ramus , <strong>et</strong> étudia en même<br />

temps les mathématiques <strong>et</strong> la<br />

médecine. Après avoir terminé ses<br />

cours , il reçut le doctorat , devint<br />

régent à la faculté de médecine , <strong>et</strong><br />

joignit la pratique à l'enseignement.<br />

Sur la recommandation de P. Bru-<br />

lart, secrétaire-d'état, dont le fils<br />

était l'élève de Monanlheuil , il fut<br />

nommé professeur de mathématiques<br />

au Collège royal ; il prit possession<br />

de sa chaire, au commencement<br />

de l'année 1^74, par un discours<br />

: Pro mathemalicis arfibus ,<br />

qui fut imprimé. Amyot s'était opposé<br />

à sa nomination , comme con-<br />

traire à l'usage qui ne perm<strong>et</strong>tait<br />

.<br />

MON<br />

pas qu'une même personne cumulât<br />

deux emplois, <strong>et</strong> il vint à bout de<br />

faire rayer Monanlheuil du tableau<br />

des professeurs. Celui-ci réclama<br />

contre une décision qu'il regardait<br />

comme injurieuse à son honneur; <strong>et</strong><br />

ses collègues se réunirent pour pré-<br />

senter à Henri III une requête favorable<br />

à ses prétentions, <strong>et</strong> que P. Bru-<br />

lart appuya de tout son crédit. Il fut<br />

réintégré dans ses fonctions en 1577,<br />

<strong>et</strong> rouvrit son cours j>ar une harangue<br />

: Pro suo in cathedram regiam<br />

reditu. Monanlheuil resta constamment<br />

attaché à Henri IV ,* <strong>et</strong> il con-<br />

tribua , du moins par ses vœux <strong>et</strong> ses<br />

démarches, à hâter la soumission<br />

de Paris. Son zèle l'avait rendu sus-<br />

pect aux ligueurs, comme on en peut<br />

juger p.ir divers passages du Dialogue<br />

entre leMaheustre <strong>et</strong> le Manant<br />

(Voy. c<strong>et</strong>te pièce à la suite de la<br />

Satyre Ménippée, éd. in-8°. , t. ni);<br />

<strong>et</strong> il est probable que s'ils fussent<br />

restés plus long-temps les maîtres ,<br />

ils lui auraient fait un mauvais parti.<br />

Il mourut presque subitement, en<br />

1606, à l'âge de 70 ans, <strong>et</strong> fut inhumé<br />

dans l'église Saint-Benoît, où<br />

l'on voyait son çpitaphe. La douceur<br />

de ses mœurs <strong>et</strong> son obligeance lui<br />

avaient mérité l'estime de tous les<br />

gens de l<strong>et</strong>tres. Guill. Duvair l'a désigné<br />

sous le nom de Musée dans<br />

son livre de la Constance : il a eu la<br />

gloire de former un grand nombre<br />

d'élèves distingués, entre autres, le<br />

savant Pierre de Lamoignon <strong>et</strong> de<br />

Thou l'historien. Outre des Harangues,<br />

<strong>et</strong> une traduction latine du<br />

livre des Mécaniques , avec un com-<br />

mentaire, Paris, 1599, in-4°. (i) ?<br />

on cite de lui : I. Ludus iatro-ma-<br />

(1) Cctls édition contient le texte grec. Dans la<br />

préface , Moiianlhenil revendique c<strong>et</strong> ouvrage pour<br />

Aristote, à qui Fr. Patrizi <strong>et</strong> Jos. Cardon l'avaieut<br />

ôté ; <strong>et</strong> sou opinion a prévalu parmi les tavanU.

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