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biographie universelle, ancienne et moderne tome vingt-neuviéme

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:v',8<br />

MOI<br />

dont les assemblées se tinrent d'abord<br />

dans sa maison , <strong>et</strong> ensuite<br />

dans celle de Segrais ( V. ce nom ).<br />

Les dernières années de sa vie turent<br />

troublées par la mort d'un de ses<br />

jeune homme (Je belle espé-<br />

fils ,<br />

rance , qui fut tué à la première<br />

quelle il prit part. ( V. sa<br />

L<strong>et</strong>tre à Halley, Rcc. de 1670 , pag.<br />

100 ). Il était tourmenté de la pierre<br />

depuis long-temps; il se décida à se<br />

faire tailler, <strong>et</strong> mourut quelques jours<br />

après l'opération, en 1674, à l'âge<br />

d'environ soixante ans. Moisant était<br />

non-seulement bon poète, mais en-<br />

core savant littérateur • il avait<br />

pour amis les hommes les plus célè-<br />

bres: Chapelain, Tanncgui Lefèvre,<br />

Bochart , Hu<strong>et</strong> , Hcinsius , Yossius ,<br />

<strong>et</strong>c. On a de lui : I. Trois différents<br />

Recueils de -poésies latines, Caen ,<br />

i658 , in- 4°. ; ibid. , i663 , in-8°. ;<br />

<strong>et</strong> ibid., 1669, in -16. Bayle <strong>et</strong><br />

d'autres critiques parlent des vers<br />

de Moisant avec les plus grands<br />

éloges : cependant Hu<strong>et</strong> pense qu'ils<br />

n'ont pas toute la vivacité ni toute<br />

c<strong>et</strong>te richesse d'invention qui fait les<br />

grands poètes. La pièce qu'il composa<br />

sur son Coq passe pour la meil-<br />

leure. A la suite du recueil de 1669<br />

on trouve quatre l<strong>et</strong>tres latines ; la<br />

première sur l'académie de Caen , <strong>et</strong><br />

igme en i65'2 : la seconde<br />

sur Malherbe ; la troisième sur les<br />

antiquités de Caen, <strong>et</strong> la quatrième<br />

sur les littérateurs qu'a produits c<strong>et</strong>te<br />

ville. IL Epistolœ , ibid., 1670,<br />

in-8". ; elles sont pleines d'érudition,<br />

<strong>et</strong> le style en est très-agréable. Oudendorp<br />

en a extrait des Remarques<br />

sur Lucain ,<br />

qu'il a insérées dans la<br />

belle édit. de ce poète, Leyde, 1729,<br />

in-4°. III- Les Origines de quelques<br />

coutumes <strong>ancienne</strong>s , <strong>et</strong> de<br />

plusieurs façons de parler triviales,<br />

ibid., 107'Ji , in-i2- ouvrage rare<br />

,<br />

MOI<br />

<strong>et</strong> curieux. Il a publié à la suite<br />

,<br />

1"'<br />

d'après un manuscrit que M 1<br />

, de<br />

Matignon lui avait, confié, un poème<br />

intitulé : Cy est Vordre des banne-<br />

r<strong>et</strong>s de Br<strong>et</strong>agne <strong>et</strong> leur origine ,<br />

translaté sur le latin , <strong>et</strong> depuis mis<br />

en rimes françaises. IV. Les Divertissements<br />

de M. D. B. . ibid., 1G73,<br />

in- 12 ; rare. C'est un recueil de<br />

l<strong>et</strong>tres, <strong>et</strong> de vers français <strong>et</strong> latins.<br />

On y trouve quelques vers heureux ,<br />

<strong>et</strong> quelques réflexions judicieuses.<br />

Moisant a laissé en manuscrit la tra-<br />

duction latine d'une partie des épigrammes<br />

de YAnthologie , <strong>et</strong> un<br />

volume de Méditations chrétiennes<br />

morales <strong>et</strong> politiques , dont Segrais<br />

avait eu sans doute communica-<br />

tion , car il dit, « que ces méditations<br />

» ne sont pas seulement propres<br />

» pour les calvinistes , mais encore<br />

» pour nous, puisqu'il n'y a rien qui<br />

» regarde les points de contrôla<br />

verse.<br />

18.) ..<br />

» ( OEuv. de Segrais , 11<br />

W— s.<br />

,<br />

MOÏSE , législateur des Hébreux,<br />

né dans la terre de Gessen ou Go-<br />

sen , l'an 1^71 avant J.-C. , était<br />

filsd'Amram <strong>et</strong> de Joeabed, de la<br />

tribu de Lévi , <strong>et</strong> frère puîné de Marie<br />

<strong>et</strong> d'Aaron. Le roi d'Egypte Pha-<br />

raon avait ordonné aux sages-femmes<br />

de ses états d'étouffer tous les<br />

enfants mâles qui naîtraient parmi<br />

les Hébreux. Joeabed ne put se<br />

résoudre à faire périr son fils ; elle le<br />

ca< ha pendant trois mois. Au bout<br />

de ce terme , voyant qu'il n'était plus<br />

possible de garder le secr<strong>et</strong> , elle mit<br />

l'enfant dans une de ces p<strong>et</strong>ites na-<br />

celles de jonc qui étaient en usage<br />

dans l'Egypte, après l'avoir enduite<br />

de poix <strong>et</strong> de bitume, <strong>et</strong> l'exposa<br />

parmi des roseaux, sur le bord du<br />

fleuve. Marie, sœur de l'enfant, se<br />

tenait à une distance convenable ,<br />

pour voir ce qui arriverait. La fille<br />

,

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