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ANNUAIRE - AIPPI

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législative interne d'un pays de l'Union et le texte des<br />

Actes de l'Union, de signaler ce défaut de concordance à<br />

l'attention de l'administration du pays en cause. »<br />

Mais ce n'est pas tout : il faut que le Bureau international ait<br />

la faculté de donner à titre officiel les avis qui lui Leraient demandés<br />

par un gouvernement, par l'Union, ou par une organisation internationale,<br />

au sujet de l'interprétation d'une des dispositions des Actes<br />

de l'Union.<br />

Enfin il a bien fallu en revenir à l'idée déjà proposée à la Confé-<br />

-rence de Londres, savoir à celle de l'adjonction d'un article 13 his.<br />

aux termes duquel les pays de l'Union reconnaissent la compétence<br />

de la Cour de justice internationale pour connaître de tout différend<br />

concernant l'application ou l'interprétation des Actes de l'Union.<br />

Certes, à Londres, l'accueil fait à cette proposition fut négatif.<br />

Toutefois, depuis lors, les choses ont changé : loin de diminuer, les<br />

violations sont allées en croissant. Aussi la reconnaissance, dans un<br />

article 13 his, de la compétence de la Cour de justice internationale<br />

est-elle devenue, aujourd'hui, une nécessité.<br />

L'alinéa 2 de l'article 13 his stipule que l'État demandeur devra<br />

nantir le Bureau international de l'objet du différend porté devant<br />

la Cour de justice. Les autres pays de l'Union en seront également<br />

nformés, afin qu'ils puissent, eux aussi, faire valoir leur point de vue.<br />

Il va sans dire que le Bureau international n'aurait, en l'occurrence,<br />

ni le rôle ni le caractère d'un ministère public, mais celui d'un service<br />

donnant des directives et des renseignements officiels.<br />

M. 1-LEALI) (Grande-Bretagne) déclare que le Groupe anglais<br />

se rallie aux conclusions de ses collègues américains et français.<br />

Reconnaître la compétence de la Cour de justice internationale n'est<br />

pas un simple geste : c'est un acte de loi qui reconnaît des obligations<br />

par rapport à la Convention dans le cadre du monde actuel.<br />

M. Heald rappelle que seule une entente internationale capable<br />

d'agir permettra d'épargner à nos enfants les misères que les deux<br />

dernières générations ont vécues.<br />

Si, au cours de ce Congrès, des décisions sont prises à l'unanimité,<br />

nous aurons donné un exemple utile au monde: les principes des<br />

Nations Unies auront été appliqués à un domaine - les affaires<br />

économiques - qui peut être tout aussi bien l'origine de graves<br />

conflits que la source d'harmonie et de bonne intelligence.<br />

L'adoption de la proposition en cause ne semble pas devoir se<br />

heurter à des difficultés. Le statut de la Cour de justite internationale<br />

est, en effet, basé sur la Charte des Nations Unies. Cette dernière<br />

prévoit que la Cour est compétente pour connaître des questions<br />

ayant trait à la Convention. il est, dès lors, tout à fait normal qu'une<br />

disposition analogue figure dans la Convention. On taxera peut-être<br />

cela de formalisme. Ce serait faux : il ne saurait y avoir de formalisme<br />

là où il s'agit de questions qui doivent faire partie intégrante de la<br />

Convention.<br />

Après ces divers exposés des rapporteurs, le PRÉSInENT fait le

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