29.06.2013 Views

ANNUAIRE - AIPPI

ANNUAIRE - AIPPI

ANNUAIRE - AIPPI

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

- 2t6 -<br />

8. - Traduction de la Niai que.<br />

RAPPORT<br />

au nom dii litoupe Italien<br />

PA R<br />

MM. Natale MAZZOLA, Pietro BARBIERI<br />

et Mario LUZZATI<br />

ITALIE<br />

La question de la traduction de la marque fut oiilevée par<br />

M. Charles Weismann (France), lors du Congrès de Rome, de 192,<br />

au cours des débats portant sur l'indépendance des marques. lns'rite<br />

à l'ordre du jour du Congrès de Budapest, de 1930, celle<br />

question fut développée dans des rapports dus à ce méfie M. Weimann,<br />

ainsi qu'à MM. Mintz (Allemagne) et A .lai lin-Achaid<br />

(Suisse).<br />

Weismann proposait que a les divers pays s'engageassent i<br />

reconnaître comme marque correspondant à iiiie marque déposée au<br />

pays d'origine et constituée par des inscriptions dans une certaine<br />

langue, ou comprenant de telles inscriptions, toute marque semblable,<br />

mais se différenciant, de la marque d'origine par la traduction<br />

desdites inscriptions dans une autre langue a.<br />

L'auteur du rapport se préoccupait des grands frais qu'eût<br />

entraîné le dépôt de traductions dans les divers pays. Il suggérait<br />

dès lors l'expédient (le la u marque composite a, c'est-à-dire dii<br />

dépôt, au pays d'origine, (le mots rédigés en une langue déterminée,<br />

accompagnés de leur traduction en des langues étrangères et<br />

de la demande tendant à obtenir l'enregistrement international de<br />

ces marques composites.<br />

Mintz était contraire i tonte proposition. 11 soutenait que (I<br />

deux marques, abstraclioti faite de la question du sens des moIs.<br />

sont exposées au danger (l'être confondues, l'enregistrvnuent (le la<br />

plus récente sera refusé actuellement et il est probable que le danger<br />

d'une confusion serait confirmé par les tril)unaulx civils ».<br />

La coexistence de marques verbales telles que u couronne a<br />

a corona » ; (I sourire ii - sorriso a (1), etc., ne saurait, en effet,<br />

être admise.<br />

Mintz concluait comme suit u 11 serait non seuleimieni dange-<br />

(1) Cf. dans ce sens l'jntérressant arrêt de la Cour d'Appel de Milan,<br />

1" section, du 10 mars 1943, affaire Parfumerne Roger et Gallet, à Paris, Contre<br />

Société Italienne Bourgeois, à Bo1ogne (Propriété Industrielle. 1943. p. 99).

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!