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ANNUAIRE - AIPPI

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61 -<br />

ont apportée à l'élaboration du rapport français, qui constitue l'extension,<br />

sur le plan international, d'une proposition de loi Casalonga-Fernand-Jacq<br />

votée à l'unanimité par l'Association française<br />

pour la Protection de la Propriété industrielle dans sa séance du<br />

17 décembre 1935 et soumise à la Commission de la Propriété industrielle<br />

de l'Exposition de 1937.<br />

Il rappelle également que la question de la divulgation avant<br />

le dépôt du brevet a été proposée pour la première fois à la Conférence<br />

de Londres en 1934, par C. Blétry, en réponse à une critique émanant<br />

de Thomas Ewing, membre de la Délégation des États-Unis et portant<br />

sur certaines législations européennes qui mettaient à profit<br />

les dispositions généreuses de la loi américaine pour ruiner la validité<br />

des brevets pris par des inventeurs américains en raison de la divulgation<br />

aux Jtats-Unis dans les deux ans précédant la date de priorité<br />

américaine.<br />

Puis il reprend et développe la théorie exposée en premier lieu<br />

par C. Marconnet, théorie qui concilie les intérêts opposés de l'inventeur<br />

et des tiers, en fournissant un point de départ certain.<br />

Respectant le principe de l'article 4 de la Convention, la proposition<br />

française fait partir le droit de priorité de quelque chose de<br />

positif - la demande de brevet - et non d'indications vagues ou<br />

imprécises. L'exonération du paiement de la taxe pendant six mois<br />

favorise manifestement les petits inventeurs qui, désormais, sauront<br />

qu'il faut agir avec prudence en matière de divulgation, et que la<br />

réelle protection d'une invention ne saurait provenir que d'un dépôt<br />

de demande de brevet.<br />

11 expose également qu'avec cette solution le certificat de garantie<br />

devient inutile et, en le faisant disparaître, on élimine en même temps<br />

tous les dangers auxquels étaient exposés les inventeurs qui croient<br />

pouvoir fonder une priorité unioniste sur un certificat de garantie.<br />

M. DRWE (Grande-Bretagne) estime que la proposition française<br />

est, de toutes celles qui ont été présentées, la plus simple et la plus<br />

pratique. Aussi le Groupe anglais a-t-il décidé de s'y rallier. Il regrette,<br />

cependant, que ni l'un ni l'autre des rapporteurs français n'aient<br />

examiné les effets de la divulgation sur la validité du brevet d'une<br />

part, et sur le bien fondé du droit de priorité d'autre part. Il eût été<br />

souhaitable de mettre cette nuance en évidence. M. Drewe rejette,<br />

parce que la jugeant difficilement réalisable, la solution prévoyant<br />

que la divulgation consécutive à une exposition peut donner naissance<br />

à un droit de priorité, à la condition d'avoir fait l'objet d'une<br />

déclaration des organisateurs de l'exposition. Il ne juge guère plus<br />

applicable le système envisageant de faire découler un droit de<br />

priorité d'une notification de la divulgation à l'autorité compétente.<br />

Cette notification devrait contenir des précisions telles que<br />

le dépôt d'une demande de brevet est beaucoup plus indiqué. L'orateur<br />

émet une seule réserve au sujet de la durée de l'exonération du<br />

payement des taxes que le projet français a fixée à six mois et que le<br />

Groupe anglais trouve trop brève. Il pense que, si la proposition fran-<br />

s

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