29.06.2013 Views

ANNUAIRE - AIPPI

ANNUAIRE - AIPPI

ANNUAIRE - AIPPI

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

- 8) -<br />

libre de la marque, mais il s'agit dans ce rapport plus particulièrement<br />

du problème de la marque enregistrée au nom d'un titulaire qui luimême<br />

n'en fait pas usage, mais en autorise l'usage par des sociétés<br />

affiliées.<br />

M. FERNAND-JACQ, Rapporteur général, fait l'historique de cette<br />

importante question, qui est à l'ordre du jour des Congrès depuis<br />

déjà longtemps, en même temps que des préoccupations de la Chambre<br />

de Commerce internationale.<br />

Il se réfère notamment au premier volume du Congrès de Prague,<br />

pages 8 et suivantes il rappelle les positions prises antérieurement<br />

par leS (livers groupes nationaux de l'A. I. P. P. I. et corrélativement<br />

par la Chambre de Commerce internationale ; plus particulièrement<br />

il évoque le rôle décisif joué par notre cher collègue Carroll, qui appartenait<br />

aux deux organismes, et celui joué aussi par le regretté professeur<br />

Telders. Il résume les rapports présentés et souhaite que le<br />

Congrès de La Haye, comme les précédents, accomplisse un progrès<br />

nouveau et décisif, susceptible de fournir à ta prochaine Conférence<br />

de revision de Lisbonne un texte explicite, clair et acceptable.<br />

M. BURRELL (Grande-Bretagne) est d'avis que la question qui<br />

fait l'objet de la discussion est la plus importante de celles qui ont été<br />

traitées au Congrès actuel. Il déclare ne pas vouloir résumer les<br />

considérations de ceux qui, d'une part, admettent la cession libre de<br />

la marque et, d'autre part, insistent sur le fait que l'entreprise doit<br />

être cédée avec ta marque si l'on ne veut pas que le public soit induit<br />

en erreur.<br />

M. Burrell rappelle que le problème a été suffisamment traité<br />

dans l'ouvrage remarquable de Me Edmond Martin-Achard. Depuis<br />

1938, il y a deux facteurs nouveaux d'importance. Le premier est<br />

qu'une loi britannique de 1938, qui autorise la cession d'une marque<br />

sans transfert simultané de l'entreprise à condition qu'il n'y ait pas<br />

de risque de confusion pour le public, a été introduite dans une bonne<br />

partie des pays du Commonwealth. Elle semble devoir être également<br />

adoptée, à bref délai, par les autres Etats du Commonwealth. Une loi<br />

analogue a été promulguée récemment aux États-Unis, pays industrialisé<br />

par excellence.<br />

Le second facteur est celui que, durant les dernières années, il<br />

a été fait des expériences très favorables en appliquant la nouvelle<br />

loi.<br />

M. Burrell n'estime pas très heureuse l'expression « cession libre n<br />

utilisée par le Rapporteur général. Si, d'une part, elle laisse bien<br />

sous-entendre une cession sans transfert de l'entreprise, elle n'implique,<br />

par contre, pas nécessairement la garantie que le publie ne sera<br />

pas induit en erreur. Or, si le Groupe britannique pense qu'une<br />

marque peut être cédée sans le fonds de commerce, il juge, en revanche,<br />

que la garantie que le public ne sera pas induit en erreur de ce fait<br />

est une condition sine qua non à ladite cession.<br />

A son point de vue, la proposition française est la plus judicieuse.<br />

Aussi s'y rallie-t-il en proposant, toutefois, qu'elle soit conçue en ces<br />

termes

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!