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ANNUAIRE - AIPPI

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- '74 -<br />

(Suisse) déclarent, au nom de leurs groupes respectifs, se rallier à la<br />

proposition française.<br />

M. FARGEAuD (France) explique qu'il s'agit, en l'occurrence,<br />

non de moduler, mais de préciser, de renforcer le sens de l'article 2<br />

de la Convention. Nul doute que le principe qui fait rob;et de la<br />

discussion n'ait déjà inspiré les pionniers de l'Union. il importe,<br />

aujourd'hui, de lui faire prendre corps, même si, pour cela, certains<br />

avantages individuels doivent faire place aux intérêts de la collectivité.<br />

M. BALLAI'TY1ÇL Grande-Bretagne), parlant à titre personnel, se<br />

déclare également favorable à la propostien française. 11 estime<br />

anormal que certains Etats, qui ont ratifié la Convention, possèdent<br />

encore des législations internes qui dérogent aux dispositions internationales.<br />

Thirant trente ans, il a défendu le principe que l'en veut<br />

consacrer aujourd'hui, dans des conférences données dans diffevents<br />

pays. Aussi, comme il l'a déjà dit au cours de la première séance de<br />

travail salue-t-il avec une satisfaction toute particulière l'introduction<br />

de mesures destinées à supprimer les différences parfois<br />

criardes existant entre quelques lois internes et la Cbnventsèn.<br />

M. Ballantyne émel, toutefois, une réserve au sujet du terme<br />

automatiquement » que contient la suggestion suisse. Cette eqressien<br />

ne convient ni en Grande.Bretagire, ni aux États-Unis, pays à<br />

Constitution écrite, avec un statut définitif. Le droit anglais étant<br />

un droit coutumier, il est impossible qu'une nouvelle loi puisse s'y<br />

trouver incorporée automatiquement. Cela ne veut pas dire, pour<br />

autant, que ta loi britannique soit ca désaccord avec la Convention.<br />

La Grande-Brut.agne a toujours ajusté ses propres lois à sea obligations<br />

internationales.<br />

M. Ballantyne pense que sa suggestiQn concernant las Nations<br />

Unies a été mal interprétée. Il a tout simplement émis le voeu qu'au<br />

cours des dix ou quinze prochaines années la Section économique de<br />

l'Organisation des Nations Unies soit chargée d'assurer le bon fcinctionnement<br />

de ta Convention de I' Union.<br />

Mais il va sans dire que le Groupe britannique désire ardemment<br />

que le Bureau international pour la Protection de la Propriété industrielle<br />

seit maintenu à Berne et qu'il continue à être dirigé avec la<br />

même compétence que par le passé.<br />

M. James MOULU (Grande-Bretagne reprend le point de vue qu'il<br />

a développé lors de la première séance de travail. La proposition<br />

twitanniqs&e n'a nullement pour objet la contrainte quelconque d'un<br />

Etat. Mais il est normal qu'un pays qui bénéficie des avantages de La<br />

Convention accomplisse lea obligations qu'elle comporte. Or certains<br />

Etats n'ont ratifié que les anciennes dispositions de la Convention,<br />

dont la teneur est en harmonie avec leur législation interne. Les<br />

nouvelles dispositions, par contre, qui sont d'esprit plus libéral, n'ont<br />

pas été homologuées partout, de serte qua tout le monde ne bénéficie<br />

ias des avantages qu'elles procurent.<br />

M. Mould propose de biffer le mot «automatiquement» pour<br />

arriver à ce que ces pays retardataires ne refusent pas ta nouvelle<br />

disposition.

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