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ANNUAIRE - AIPPI

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« 1. Lorsqu'il existe entre le titulaire de la marque et ses<br />

personnes physiques ou morales juridiquement distinctes<br />

des relations ou conventions telles qu'elles assurent un<br />

contrôle effectif, par le titulaire, de l'emploi par celles-ci<br />

de la marque, les pays de l'Union permettront à celles-ci<br />

l'emploi simultané de la marque. Dans ce cas, cet emploi<br />

sera considéré comme fait par le titulaire lui-même. Ce titulaire<br />

pourra être une personne sans exploitation propre.<br />

2. Chacun des pays de l'Union réglera selon sa loi nationale<br />

les conditions propres à empêcher que l'usage de la<br />

marque puisse induire le public en erreur, notamment en ce<br />

qui concerne la nature, la provenance ou la qualité des<br />

marchandises auxquelles la marque est appliquée.»<br />

M. DE KERAVENANT (France) expose brièvement les avantages<br />

de la proposition française. Elle part des idées suivantes on ne doit<br />

pas priver le créateur d'une marque, du fruit de son idée et de son<br />

travail, ni du droit de la réaliser, puisqu'elle est sa propriété, à l'heure<br />

actuelle surtout, où certaines conditions économiques ne lui permettent<br />

peut-être pas d'exploiter son entreprise ou d'écouler ses<br />

produits comme il le souhaiterait. On ne doit pas empêcher un<br />

commerçant qui cesse la fabrication d'un article de disposer de la<br />

marque qui le caractérisait. Il faut, d'ailleurs, se rendre à l'évidence<br />

le titulaire d'une marque qui. pour un motif quelconque, a interrompu<br />

la fabrication de son produit peut continuer à vendre un article<br />

analogue, mais de qualité inférieure. En l'occurrence, sans qu'il y<br />

ait eu cession de marque, le public serait également induit en erreur.<br />

On peut donc affirmer qu'au cas particulier le cédant et le consommateur<br />

ont des intérêts communs.<br />

Il a été objecté que la liberté de la cession risque d'entraîner l'institution<br />

d'un marché des marques, ainsi que des spéculations inopportunes.<br />

Ce danger n'est pas grand, car, si la Convention consacre le<br />

principe de la liberCé de la cession, rien n'empêchera les législations<br />

nationales de prendre toutes les mesures utiles pour que le public<br />

no puisse être induit en erreur ni sur la nature, la provenance ou la<br />

qualité, des marchandises auxquelles la marque transférée s'appliquera<br />

désormais.<br />

M. HUMANS (Pays-Bas') parle en qualité de Délégué de la Chambre<br />

de Commerce internationale et en tant que Rapporteur du Groupe<br />

néerlandais; la Chambre de Commerce internationale, dont les<br />

liens avec l'A. I. P. P. L sont très étroits et la collaboration particulièrement<br />

fructueuse, s'est rendue très volontiers à l'invitation de<br />

suivre les travaux du Congrès. Par la voix de M. Hijmans, elle remercie<br />

l'A. L P P. 1. de cette aimable attention.<br />

Son Comité permanent s'est déjà occupé longuement du problème<br />

de la cession des marques et, lors de son Congrès de Copenhague, en<br />

juillet 1939, la Chambre de Commerce internationale a voté une<br />

résolution exprimant le même voeu que la proposition française.<br />

D'après la loi positive hollandaise, la marque et l'entreprise sont

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