29.06.2013 Views

ANNUAIRE - AIPPI

ANNUAIRE - AIPPI

ANNUAIRE - AIPPI

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

- Ml<br />

seraient pas protégés, et d'autre part quantité de corporations de<br />

statut national ont une portée purement locale, si bien qu'il serait<br />

ilérisoire d'en interdire l'usage sur le plan international. Tel serait<br />

h cas, pat exemple, pour les nombreux emblèmes héraldiques de la<br />

Hoyal Air Force et de l'armée de terre, toits d" grande antiquité<br />

en (irande-llretagne.<br />

En résumé, considérant que le problème posé par la revision do<br />

l'article 6 1er dc la Convention est très complexe, le Groupe britannique<br />

propose son renvoi au Comité exécutif et aux Groupes nationaux<br />

pour une étude plus approfondie en vue d'un prochain Congrès.<br />

M. Mario GIIIRON (Italic) appuie la proposition britannique,<br />

surtout en ce qui concerne l'abandon des termes « collectivités<br />

publiques . Si l'un devait interdire l'usage des emblèmes de toutes<br />

les collectivités publiques de trente-huit Etats de l'Union, on empiéterait<br />

de facon intolérable sur les droits des particulier3.<br />

M. IMIS0F (Suisse) défend encore le point de vue de son Groupe.<br />

Sa proposition opère une distinction entre les emblèmes nationaux<br />

et ceux des autres communautés. Pour les premiers. le point de vue<br />

héraldique est trop resteint, alors qu'il est approprié pour les seconds.<br />

C'est pourquoi il a choisi une subdivision en deux. Au fond, le point<br />

(le vue du Groupe suisse est le nième que celui du Groupe britannique.<br />

On ne saurait pourtant pas argumenter avec les emblèmes des escadrilles<br />

de la Royal Air Force, ceux-ci n'étant pas protégés par la<br />

Convention de l'Union.<br />

Quant aux observations du Groupe français, c'est justement en<br />

tenant compte de ces derniers que M. Imhof a proposé l'introduction<br />

(l'un second alinéa exigeant la procuration d'une autorisation de l'État<br />

intéressé, certifiant que la marque n'est ni contraire à l'ordre public,<br />

ni faussement indicative d'un lieu d'origine.<br />

M. S. LADAS (États-Unis) trouve les desiderata exprimés par le<br />

Groupe suisse tut à fait légitimes ; mais il estime que. s'il est relativement<br />

aisé de protéger les emblèmes nationaux, il n'en va pas de même<br />

pour ceux des collectivités publiques, matière compliquée qui n'a pas<br />

été étudiée à fond. Ce qui importe, c'est de réglementer la question<br />

pour l'avenir en interdisant l'usage des figures héraldiques en tant que<br />

marques. M. S. Ladas pense qu'il serait indésirable de prendre une<br />

décisiun limitée regardant les seuls emblèmes nationaux, Il vaudrait<br />

mieux trouver une solution ralliant tous le3 points dc vue.<br />

M. ROBIN (France) est d'avis que l'on demande à chaque État<br />

de l'Union de réunir dans un recueil tous les emblèmes qu'il entend<br />

voir protégés, recueil qui serait ensuite remis au Bureau international<br />

pour la Protection de la Propriété industrielle. M. Robin émet le<br />

voeu qu'on adopte, pour le prochain Congrès, un texte en se servant<br />

strictement de la terminologe de la Convention.<br />

M. FEIINPND-J.kCQ. Rapporteur général, constate que, s'il y a<br />

tine opinion dominante, sinon unanime, pour sauvegarder les emblèmes<br />

nationaux contre toute atteinte et empêcher les abus signalés, il y a par<br />

ailleurs des divergences accusées sur les textes eux-mêmes, et il croit

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!