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ANNUAIRE - AIPPI

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dsents ou Lie combinaisons dont la 1)1t1s Connue est la « Lehre<br />

Uebertragung )).<br />

2°) Un second argument est celui de la sécurité.<br />

L'existence de régimes et de systèmes différenls crée une insécurité<br />

regrettable.<br />

3°) Notre f roisiènie argument est UI, argument basé sur<br />

rieltce. H est frappsn de constater que dans tous les pays qui autousent<br />

le transfert libre, cette institution donne pleine satisfaction.<br />

40) On peut également penser qu'il est opporf un de suivre la<br />

tendance du droit international et l'exemple de rloTnbreux pays qui<br />

admettent la cession libre.<br />

L'Angleterre a montré, en 1937, qu'elle savait adapter la législation<br />

aux besoins économiques en modifiant complètement sa loi<br />

et en autorisant la cession libre.<br />

5°) Enfin, il y a l'argument de bonne foi.<br />

La cession libre mettra fin aux moyens détournés qui sont actuellement<br />

employés pour obtenir le même but.<br />

Il laut bien le souligner encore, la loi actuelle ne protège pas les<br />

acheteurs. Elle n'oblige nullement l'acquéreur d'une nrque ei<br />

d une entrepruse à vendre les produits ayant la même qualité que<br />

ceux qui ont été fabriqués par le producteur précédent.. Elle n'empêche<br />

pas le producteur a A a qui a acquis l'entreprise « B a avec<br />

la marque a B a de mettre en ente les produits « A s recouverts<br />

(le la marque « B a ou des produits « B a recouverts de la marque<br />

a A ». Elle n'interdit pas la cession en blanc qui a été admise par<br />

le Tribunal fédéral dans un arrêt eta1 (1938).<br />

L'article il actuel n'est qu'un obstacle gênant pour les titulaires<br />

des marques. Il crée w protection illusoire. Certes, le texte nouveau<br />

de cet article permet ta cession de ta maiue pour une partie<br />

des produits pour lesquels elle est enregistrée et ceci dans certaines<br />

conditions. Nous reconnaissons aussi ue le prensr paragrapbe de<br />

l'article 11 et l'article 6 bis facilitent es rapports d'une entreprise<br />

étrangère avec ses filiales suisses. Mais ne faudrait-il pas mieux<br />

admettre franchement le principe du transfert libre sous une seule<br />

réserv', c'est que ce transfert n'induise pas le public en erreur.<br />

Le légidateur a voulu protéger te publ4c conitre des tromperies.<br />

Nous ne songeons pas à tolérer un instant que les consommateurs<br />

puiss. être induits en erreur. Si nous proposons aujourd'hui que<br />

l'on admette le transfert libre de la marque, c'est que nous pensons<br />

que dans la plupart des cas, celle opération est sans danger pour 3es<br />

acheteurs. -<br />

Nous nous sommes placés à on point de vue plus élevé et moins<br />

formaliste que le législateur suisse qui est parti de l'idée que la<br />

cession libre induisait nécessairement le public en erreur. Pour nous<br />

la cession libre est admissible quand elle ne provoque pas une tromperie<br />

des acheteurs. Dès le moment où, dans un cas d'espèce, les<br />

iuitérêts des consommateurs sont sauvegardés, il n'y a pas de raison<br />

d'interdire le transfert isolé de la marque.<br />

Le Tribunal fédéral a fréquemment paru être gêné par le texte<br />

dc l'a.rticle 11. Notre Haute Cour s'est élevée elle aussi au-dessus de<br />

ta loi tout en respectant l'esprit. Elle a rappelé que le but auquel<br />

tendait le. législateur c'était en définitive la protection du public.<br />

Le Tribunal fédéral a admis parfois la cession libre en ne s'arrê-

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