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ANNUAIRE - AIPPI

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inséparables. Le Groupe néerlandais a quand même discuté la question<br />

de la cession libre, et, vu les expériences faites ces dernières années,<br />

il est prêt à se rallier à la thèse développée par M. de Keravenant.<br />

Le PRÉSIDENT se plaît à constater la bonne entente qui règne entre<br />

la Chambre de Commerce internationale et l'A. I. P. P. 1., et il remercie<br />

la première d'avoir bien voulu déléguer MM. Hijmans et Magnin au<br />

Congrès.<br />

M. CARLSEN (Danemark) annonce que son Groupe s'en tient<br />

aux conclusions de son rapport. Le système de la cession libre a été<br />

introduit dans la loi danoise en 1936. Depuis lors, aucune difficulté<br />

n'a surgi quant à son application, ni au Danemark, ni à l'étranger.<br />

De ce fait, M. Carisen approuve le principe de la cession libre.<br />

M. Thomas BRAUN (Belgique) déclare que son Groupe, lié par la<br />

législation nationale belge, doit malheureusement s'abstenir de<br />

prendre position, momentanément, quant à la question de la cession<br />

des marques.<br />

Personnellement, M. Braun estime que la loi belge en question<br />

est désuète elle a soixante-dix ans d'âge - et qu'elle devrait<br />

être assouplie, car les moeurs commerciales ont évolué, et les marques<br />

sont, en quelque sorte, devenues des marchandises. Feu M. le professeur<br />

Alexandre Martin-Achard, à la mémoire duquel M. Braun tient<br />

à rendre hommage, avait déjà mis ce point de vue en évidence.<br />

M. Edmond MARTIN-ACHARD (Suisse) signale que, par erreur,<br />

le rapport individuel qui a été distribué n'est pas celui qu'il destinait<br />

au Congrès, mais celui qu'il avait rédigé précédemment pour le<br />

Groupe suisse. Le mal n'est cependant pas grand, car les arguments<br />

des adversaires de la cession libre sont toujours les mêmes, qu'ils<br />

se trouvent en Suisse ou ailleurs.<br />

On constate, depuis quelque vingt ans, une tendance croissante<br />

au relâchement des liens entre la marque et l'établissement. Le système<br />

français, qui admet la cession libre, a été adopté, ces dernières<br />

années, par le Danemark, la Grande-Bretagne, et il va l'être par la<br />

Finlande. En outre, la législation relative à cette question est en voie<br />

d'évolution dans les pays où la marque suit le sort de l'entreprise.<br />

Tout le monde est d'accord sur les buts à atteindre : assurer des<br />

relations correctes dans les rapports économiques, sauvegarder la<br />

concurrence loyale, protéger le public contre les contrefaçons, faciliter<br />

les échanges, tenir compte des besoins du commerce et de l'évolution<br />

économique. Par contre les opinions divergent quant aux moyens à<br />

utiliser pour y parvenir.<br />

Certaines législations sont encore influencées par l'idée que le<br />

transfert de la marque sans l'établissement doit nécessairement induire<br />

le public en erreur. Elles méconnaissent l'évolution du rôle de la<br />

marque et en demeurent à une conception surannée de ses fonctions.<br />

Or la tendance moderne veut que la cession de la marque soit permise<br />

sans le transfert de l'entreprise, sous réserve qu'elle n'induise pas le<br />

public en erreur.<br />

La proposition française qui, après avoir formulé le principe de la<br />

cession libre, réserve le droit, pour chaque État, de régler selon sa

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