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LAlgérie catholique (XIXe - XXe siècles) (Oissila Saaidia)

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était encore le président.

73. Initialement prévues pour dix ans, les indemnités de fonction sont successivement

reconduites en 1917, 1922, 1941 puis prolongées pour une période indéterminée.

74. Toute discussion relative à l’acquisition de la citoyenneté algérienne doit prendre en

considération les éléments juridiques mais aussi la dimension psychologique de l’engagement. Il

n’est pas possible ici de développer la question. Précisons, toutefois, que les ecclésiastiques qui

ont fait une demande de naturalisation se sont heurtés à de très nombreux obstacles

administratifs et nombre d’entre eux ont été déboutés.

75. Il serait intéressant de connaître les grilles de salaire des autres desservants du culte,

notamment du culte musulman, Algériens et non Algériens (s’ils existent).

76. H. TEISSIER, Église en islam, médiation sur l’existence chrétienne en Algérie, Paris, Le

Centurion, 1984, p. 141.

77. Ibid., note 14 : « Pour toutes les structures de service de l’Église à cette époque, voir une

présentation globale dans R. Facelina, Théologie en situation. Une communauté chrétienne dans

le tiers-monde (Algérie, 1962-1974), USHS, Strasbourg, p. 85-98. »

78. B. JANICOT, Prêtre en Algérie, 40 ans dans la maison de l’Autre, Paris, Karthala, 2010,

p. 29. Cette école est fermée en 1969. Dans le cadre de son service national, Bernard Janicot est

affecté dans une école tenue par les salésiens à Aïn el-Turck, l’école Saint-Augustin, pour

enseigner le français et les maths (p. 30).

79. Mais la mémoire collective persiste : l’ancien petit séminaire d’Eckmül « abrite maintenant

un collège public algérien que tout le quartier dénomme encore “p’tit s’minair” », ibid., p. 75.

80. H. TEISSIER, Église en islam…, op. cit., p. 142.

81. Ibid.

82. « La seule loi à incidence religieuse qu’il ait promulguée [le législateur algérien] est celle du

24 juillet 1963 concernant les fêtes légales dont l’article 3 décide que “sont fêtes légales,

chômées et payées chaque année pour les personnels algériens et étrangers de confession

chrétienne le lundi de Pâques, l’Ascension, le lundi de Pentecôte, l’Assomption et la Noël” »,

dans « L’Église catholique en Algérie », art. cit.

Renseignement pris, ces dispositions sont toujours en vigueur en 2005. Il nous a toutefois été

précisé qu’avant la crise sécuritaire, une notification était faite avec avis public dans la presse où

il était stipulé que la mesure concernait les personnels algériens et étrangers.

83. Le propos doit être nuancé car une information, qui m’est parvenue en juillet 2016, mais que

je n’ai pas pu vérifier, faisait état de l’introduction d’Augustin dans les manuels scolaires

algériens : depuis quand, dans quelle classe et comment ?

84. Les subventions votées par la ville de Saint-Étienne et le conseil régional du Rhône ont

suscité une levée de bouclier au nom de la loi du 9 décembre 1905. Un recours avait été déposé

par une association et par plusieurs contribuables face à cette situation qui, selon eux, pose un

problème de laïcité. Dans sa décision, le tribunal ne tranche pas sur cette question, mais estime

que Rhône-Alpes a outrepassé ses compétences en n’établissant pas « un intérêt régional

suffisant ». Ainsi, dans l’article 1 er du jugement rendu lors de l’audience du 22 mars 2012 il est

stipulé que « la délibération des 21 et 22 octobre 2010 par laquelle la Région Rhône-Alpes a

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