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6° 6éme Congresso Congrès Européen Europeo de di Psicopatologia Psychopathologie dell’Infanzia de l’Enfance e et dell’Adolescenza
de l’Adolescence
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FRIDAY, May 6 PLENARY SESSIONS
Plenary Session 3 Impact of social changes in development
THE CONSEQUENCES OF THE ECONOMIC CRISIS ON PARENTING:
EXPRESSIONS AND TRANSMISSION OF VIOLENCE
Eleni Lazaratou
les enfants de bas âge on a distingué trois groupes
en rapport du développement progressif de
l’agressivité. On a constaté que les enfants qui
ont développé très vite une agressivité intense
avaient des parents à faible revenu ayant des
problèmes interpersonnels entre eux.
Quand l’enfant est présent à la scène de la violence
même si il n’est pas lui-même victime, il
peut présenter des symptômes du syndrome
post-traumatique La symptomatologie de ce
syndrome chez l’enfant d’âge préscolaire est
quelque peu différente de celle d’adulte ou d’enfant
plus grand. La ré-expérience des événements
du traumatisme amène aux jeux répétitifs
post-traumatiques et aux épisodes de détresse.
On note aussi des réactions émotionnelles exagérées
avec retrait social et perte des acquisitions.
L’ hyper excitation est présente avec irritabilité
et troubles du sommeil. Des nouvelles
craintes apparaissent aussi qu’un comportement
agressif ou une attitude de grande dépendance
a l’adulte.
Les enfants de tout âge peuvent développer
des symptômes post-traumatiques quand ils
sont exposés à la violence familiale
Mais l’impact du traumatisme est plus grave
s’il s’agit d’un nourrisson exposé à la scène
conjugale sans aucun moyen de se protéger.
Dans la recherche de Kitzman les nourrissons
qui ont été témoins des formes moins sévères
de violence conjugale ont des symptômes légers,
à peu près semblable aux nourrissons qui ont
été témoins des querelles de famille, sans violence.
Les enfants exposés à la violence domestique
sévère ont plus de symptômes semblables
aux enfants qui étaient eux-mêmes maltraités.
Par la suite même la menace contre la mère
peut provoquer des symptômes chez l'enfant.
La menace pour la personne qui fournit des
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soins, entre autres événements traumatisants
semble être la plus destructrice pour les bébés
(Scheering & Zeanah).
Les conséquences du traumatisme à long
terme sont à examiner dans le concept de la
« transmission transgénérationnelle ».
Pour les psychanalystes, comme B. Golse a
écrit dans son article « De quoi avons-nous hérité
avec le concept de transgénérationnel », il porte
essentiellement sur le matériel inconscient travaillé
par le négatif, qui précisément, cherche à
se dérober à la transmission. Un événement traumatique
sans élaboration ne peut que déboucher
sur la compulsion de la répétition inconsciente
avec tout ce qu’elle comporte de délétère
et de destructif.
C’est bien connu par la pratique clinique, aussi
bien que par la recherche qu’un parent victime
de mauvais traitements dans l’enfance inflige à
son tour des mauvais traitements à ses propres
enfants, la victime devient à son tour l’agresseur.
Les enfants qui sont soumis à des parents très
défaillants ou maltraitants nouent, malgré tout,
une relation d’attachement. L’enfant est angoissé
par le comportement de son parent et en même
temps, il n’a pas d’autre choix que de chercher
du réconfort auprès de lui. Cela le rend complètement
confus et le plonge dans une relation de
type «désorganisée-désorientée».
La théorie de l’attachement nous a beaucoup
appris sur les modèles internes opérants, qu’une
fois installés devient partie intégrante de la structure
mentale et organisent le comportement
Peter Fonagy noue la théorie de l’attachement
avec le concept de la mentalisation. Il écrit que
parmi les objectifs développementales importants
de l'attachement est la socialisation de