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6° 6éme Congresso Congrès Européen Europeo de di Psicopatologia Psychopathologie dell’Infanzia de l’Enfance e et dell’Adolescenza
de l’Adolescence
Nuove Nouvelles normalità normalités Nuove Nouvelles patologie pathologies Nuove pratiche Nouvelles pratiques
SATURDAY, May 7 SYMPOSIUMS
SYMPOSIUM 11 The Prenatal Bereavement Paradigm. New Practices and
new psychopathologies to better understand parenting
Interventions :
1 La grossesse et le deuil de «l’enfant du
dedans », propos introductifs :
Sylvain Missonnier
2 La clinique du deuil prénatal :
Marie-José Soubieux
3 La grossesse d’après : Berengère Beauquier
4 Quand vie et mort coïncident en salle d’accouchement
: quelle souffrance pour les soignants
? : Diane de Galembert
Argument :
Sylvain Missonnier
Pr de psychologie clinique de la périnatalité Paris Descartes, Laboratoire LPCP, psychanalyste SPP.
Marie-José Soubieux
Pédopsychiatre, psychanalyste. Centre de guidance infantile de l’IPP à Paris.
Bérengère Beauquier
Pédopsychiatre, praticienne hospitalière, Service de psychiatrie infantile de l’hôpital Necker, Paris.
Diane de Galembert
Psychologue clinicienne, Maternité de l’hôpital St Antoine, Paris.
Dans le cadre de la collaboration en périnatalité
entre spécialistes du soma et de la psyché,
la clinique du deuil parental de « l’enfant » de
la grossesse occupe depuis 20 ans une place
paradigmatique et heuristique. Ces deuils font
suite à une mort spontanée de l’embryon, du
fœtus ou à une mort provoquée par une interruption
volontaire (IVG) ou médicale de grossesse
(IMG).
Les apports techniques et théoriques de la clinique
interdisciplinaire de ces deuils ont apporté
des éléments essentiels pour une meilleure
compréhension de la rencontre interactive prénatale
des processus du devenir parents et du
naître humain.
On peut résumer ces apports ainsi :
le deuil prénatal est une redoutable épreuve
psychologique et sociale pour la mère, le père,
le couple, la fratrie, la famille nucléaire et élar-
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gie. Les classique banalisations, dénis des soignants
et de la société sont iatrogènes car ils
refusent la souffrance de la réalité psychique
parentale ;
la mère, le père, le couple, la fratrie confrontés
à ce drame doivent pouvoir bénéficier d’un
accompagnement médico-psycho-social ;
chaque situation est unique, (individuellement,
conjugalement…) et l’accompagnement
ne pourra en aucun cas être protocolisé mais
bien « sur mesure » ; une anonyme et objective
prise en comte du terme de la grossesse
pour décider d’une procédure est une stratégie
aléatoire sinon dangereuse ;
l’embryon et le fœtus sont pour chaque parent,
chaque couple l’objet d’un investissement singulier
; entre les polarités de l’investissement
narcissique et objectal, ils se situent au moment
du décès en un point unique. L’évaluation psychologique
de la maturation de cette esquisse
objectale déterminera la formalisation de l’accompagnement
;
la partition des soignants impliqués joue un
rôle essentiel dans l'impact et le devenir du
deuil prénatal. La reconnaissance et l'élaboration
de cette implication dans un espace
réflexif sont essentielles.
Ce symposium souhaite explorer cliniquement
et éthiquement les conditions d’existence d’une
nouvelle pratique de prévention interdisciplinaire
primaire et secondaire des troubles de la
parentalité induits par le deuil prénatal de l’enfant
à naître de la grossesse.