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Nouvelles normalités Nouvelles pathologies Nouvelles ... - Psynem

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6° 6éme Congresso Congrès Européen Europeo de di Psicopatologia Psychopathologie dell’Infanzia de l’Enfance e et dell’Adolescenza<br />

de l’Adolescence<br />

Nuove <strong>Nouvelles</strong> normalità <strong>normalités</strong> Nuove <strong>Nouvelles</strong> patologie <strong>pathologies</strong> Nuove pratiche <strong>Nouvelles</strong> pratiques<br />

FRIDAY, May 6 POSTER SESSIONS<br />

Poster session 5 Taking care and follow up - presa in carico<br />

per malattie gravi - mourning<br />

13 - LE DEUIL PÈRINATAL : DEUX CAS CLINIQUES.<br />

Claire Squires Université Denis Diderot, UFR Sciences Humaines Cliniques, Paris (Paris - FR)<br />

Nous allons comparer deux situations différentes<br />

d’interruption de grossesse, l’une sur<br />

décision médicale pour anomalie de fœtus et<br />

l’autre spontanée. Il s’agit du traitement psychothérapeutique<br />

de la grossesse et des enfants<br />

suivants. Le premier traitement concerne une<br />

femme et son bébé suivis dans une unité de diagnostic<br />

prénatal associe a une guidance infantile.<br />

Le second traitement concerne une mort in<br />

utero et porte sur le suivi de l’enfant dans un<br />

centre medico-psychologique.<br />

Ces traitements reposent sur une pratique<br />

psychanalytique dans une optique pluridisciplinaire.<br />

La première situation concerne une<br />

patiente qui a subi une interruption de grossesse<br />

tardive et qui a présenté ensuite une<br />

pathologique phobique et psychosomatique<br />

invalidantes ayant nécessité une psychothérapie<br />

intense.<br />

Cette thérapie a permis l’élaboration de ses<br />

troubles dans un contexte traumatique ravivant<br />

317<br />

des fragilités narcissiques et une problématique<br />

oedipienne non résolue. Par la suite, elle commença<br />

une nouvelle grossesse non obscurcie<br />

par l’ombre de l’enfant mort. La seconde situation<br />

concerne un enfant né 19 mois après une<br />

mort in utero et qui pressentait des défenses<br />

psychotiques. La mère avait perdu son bébé a 5<br />

mois de grossesse le jour même du suicide de<br />

son propre frère. Heller et Zeanah (1999) et<br />

Hugues (2001) ont montre que les fratries d’enfants<br />

morts in utero sont vulnérables psychologiquement.<br />

Un nombre non négligeable de ces enfants<br />

compare a des populations témoin, présentent<br />

un attachement désorganisé. Turton (2009) a mis<br />

en évidence que les mères ayant traverse des<br />

deuils périnataux attribuaient aux enfants suivants<br />

de nombreuses difficultés, suscitaient plus<br />

de conflits dans les interactions et se montraient<br />

plus critiques avec eux. Nous discuterons ces<br />

travaux a la lumière de notre propre clinique.

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